d i x i e ●● nothing's gonna change my world ... TERMINEE

MR HELLSING : « Je vois, je vois... Et en ce qui concerne votre passé? Votre enfance? Adolescence? Vos relations? Une anecdote? »





VOUS : « La mort est partout, omniprésente. Observatrice de notre vie passée, présente et futur. Elle nous guette de loin et attend le moment opportun pour frapper. Elle est sans pitiée, pas de larmes qui tiennent, pas la peine de supplier rien ne l’arrête même pas vos cris de douleur. Vous avez beau tenter de retenir la personne aimée, elle s’en va. Dans un dernier souffle, vous voyez un dernier espoir, mais la mort se joue seulement de vous, son passe-temps favoris.
Le cancer qui prit possession de ma mère le fit furtivement. Sans prévenir, ma mère à commencé à tousser, mais qu’est-ce qu’une petite toux? Personne ne s’en inquiète. Deux mois plus tard, les médecins nous annonçaient que ces poumons étaient attaqués. Les métastases étaient là, bien logé dans les différents lobes pulmonaires. Ma mère n’avait vraisemblablement aucune change. Mais les médecins ne nous l’ont pas dit tout de suite. Nous laissant l’espoir. J’avoue avoir été dupe durant cette période Qui ne le serait pas. J’espérais chaque jour que ma mère aille mieux, quelle reprenne des forces, que son teint redevienne de sa couleur d’origine et que ses cheveux ne tombent plus à cause de sa chimio. Mais en vain, tous ses efforts fourni, toutes ses larmes versées pour rien ne m’ont pas rendu plus croyante … au contraire. Quel Dieu pourrait laisser faire ça? Mon père aussi s’accrochait au moindre petit geste d’amélioration qu’il trouvait en observant ma mère qui s’éteignait à petit feu. A sa mort, nous passâmes près de trois semaines à ne pas parler, ni l’un, ni l’autre. Pour ma part, j’avais l’impression d’être en plein cauchemar. Ma mère n’allait plus jamais se réveiller, je ne l’entendrais plus rire, je n’entendrais plus jamais le doux son de sa voix mélodieuse, elle ne caresserait plus mes cheveux avant d’aller dormir …
Le quotidien avec elle c’est-ce qui me manque le plus. Après ça tout à totalement changé à la maison. Mon père et moi nous sommes rapprochés certes, mais jamais nous n’avons reparlé de maman. »




VOUS : « Je me souviens du soir ou tout à dérapé entre Declan et moi. Nous étions sortis avec la bande comme chaque soir. Cette fois, nous étions partis à la vieille casse des Riggins. Les gars aimaient y faire un tour et piquer deux ou trois pièces pour leur motos. Declan m’avait traîner un peu plus loin, sur la colline qui surplombait l’endroit . C’était un coin assez romantique si on oubliait de regarder en bas pour y voir des cadavres rouillés de voitures. Le soleil était couché depuis un petit moment et seul la lumière des étoiles éclairait à présent le ciel qui s’offrait à nous. Declan me prit dans ses bras et commença à goûter le creux de mon cou. Je savais exactement ce qu’il avait en tête néanmoins, les choses avaient beaucoup changé entre nous. Je me dégageais de son emprise ce qui le rendit furieux. Il m’attrapa et me serra de plus en plus fort, me retenant contre lui tout en continuant de m’embrasser …

« Mais lâche moi bordel! »
« Oh fait pas ta farouche Hamilton, pas maintenant hein! On sait tous les deux que tu es loin d’en être une! »
« Je t’emmerde Declan, fous moi la paix, j’ai pas envie. » dis-je en me délogeant de ses bras contre ma taille.
« Tu va te laisser faire sale garce! » balança-t-il en me ramenant à lui, arrachant mon chemisier pour y glisser la main.
« Retire tes sales pâtes de là enfoiré! »
« Tu rêves ma belle, t’est à moi et je fais ce que je veux compris? »
« Va te faire fou … aïe! »
« Si tu la ferme pas je t’en remets une c’est clair? »
« Je … »
« Ferme ta gueule!!  »
Assommé par le coup que je venais de recevoir, mon adversaire me coucha à terre et s’allongea sur moi. Son corps m’empêchait de faire le moindre mouvement. J’avais beau tenter de bouger pour me dégager, rien y faisait. J’étais contrainte de rester là malgré ma volonté. Je savais ce qui allait se produire, je savais que si je disais quelque chose Declan allait encore me frapper. Je savais qu’il obtiendrait de toute façon ce qu’il voulait, comme souvent. Et si vraiment je répliquais trop, il demanderait à deux trois de ses potes de me tenir pour qu’il puisse terminer.

« Tu ne te rends même pas compte de l’effet que tu fais aux hommes. Merde!! Hamilton regarde toi!! Chaque ports de ta peau appellent au sexe. Alors t’étonnes pas! »
« Me refous pas ça sur le dos espèce de … »
« Ta gueule Hamilton!! Je t’ai dit de fermer ta putain de belle gueule tu m’entends?!!! M’oblige pas, m’oblige pas à te faire mal hein, j’aime pas ça tu le sais, alors m’oblige pas. »
Tandis que l’une de ses mains me bâillonnait la bouche, l’autre se faufilait à présent sous ma jupe. J’essayais de me débattre, mais ses soixante-quinze kilo de muscles étaient trop imposant pour moi. Quelques larmes coulèrent doucement le long de mes joues. Lorsque qu’une voix perça le silence.
« Qu’est-ce tu fous Declan! Lâche là! »
Declan tourna la tête en direction de la voix. Je restais cloué au sol, continuant de bouger de plus belle pour me dégager de là.
« Barre toi Evan! T’as rien à foutre ici. »
Evan était le cousin de Declan, dans sa bande depuis son existence, je n’avais presque jamais entendu le son de sa voix tant il n’osait jamais la ramener.
« Laisse là partir. »
« Y va m’emmerder ce petit con! » se disait-il tout seul « Si je me lève ça va plutôt te faire mal alors tire toi mec. »

Plus rien. La voix d’Evan avait disparu. D’autres larmes se mirent à perler sur mes joues, mon espoir c’était envolé. Puis soudain, le poids lourd qui me retenait au sol fut soulevé. J’en profitais pour me relever. Les deux jeunes gens s’engagèrent dans une bagarre. Tantôt Evan avait le dessus, tantôt Declan le reprenait. J’avais peur pour Evan, ce n’était pas son combat, mais le mien et je ne voulais pas qu’il soit blessé par ma faute. Je sautais sur le dos de Declan et lui attrapa les cheveux en tirant dessus aussi fort que je le pus tandis que Evan le frappait dans le ventre. Nous unissions nos forces jusqu’à ce que Declan soit à terre et appelle le reste de la bande. Evan me prit la main et m’entraîna sur sa moto. Nous étions suivi par trois autres engins. Après quelques minutes de course poursuite nous les semions. Depuis ce soir, tout à changé. Declan fit en sorte de nous détruire Evan et moi. Cela n’a fait que nous rapprocher. Jamais personne n’avait osé l’affronter auparavant …


Voilà pour ma petite histoire! ca vous va Mr le psychologue? Analysé moi si le souhaitez, mais laisser moi gouter la liberté. »