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 « If you knew since when I wait for you » AILEAS&ZEPHYR

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Zéphyr Aeneas Ewart

T U R T L E . A D M I N


Zéphyr Aeneas Ewart


MESSAGES : 164
AGE : 34
LOCALISATION : Dans ma fusée ;D

TATOUE MOI !
Et les amours ? : Qu'est-ce que l'amour ?
J'aime parler de moi:
Au Ranch:

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MessageSujet: « If you knew since when I wait for you » AILEAS&ZEPHYR   « If you knew since when I wait for you » AILEAS&ZEPHYR Icon_minitimeLun 20 Juil - 13:55

________ Zéphyr&Aileas.


      « Je vais le massacrer. »


    Ses chuchotements provenaient de la chambre de Zéphyr, dans laquelle il avait pris le soin de s’installer la veille. Il côtoyait Morphée depuis quelques heures lorsqu’il fut réveillé par le brouhaha incessant auquel il n’avait pas encore eu le temps de s’habituer. Entre les chevaux, les machines, et Zjak, qui visiblement n’avait aucune autre activité aussi intéressante que d’hurler aux quatre coins du Ranch, il lui était impossible de se rendormir. Cela faisait à peine vingt quatre heures qu’il avait posé le pied en Australie, et voilà déjà qu’il ne souhaitait qu’une chose ; mettre les points sur les « i » avec son cousin. Toutefois, après avoir émergé d’un sommeil aussi profond qu’un trou de parcours de golf, il se résigna, après tout, une dispute n’était pas la bienvenue, en ce beau temps. Le soleil brûlant frappait le sable, provoquant une chaleur indiscutable, mais si agréable pour un Londonien qui n’aperçoit que rarement les rayons de cet astre, remplacés par des gouttes d’eau formant des rideaux de pluie. Ah le soleil Australien, ce soleil .. éblouissant. C’est le mot ; éblouissant. Et Zéphyr en fit rapidement les frais. Le jeune homme, effaré par tant de clarté, eut à peine le temps de mettre ses Wayfarers qu’il se prit le pied dans un licol, qui traînait au beau milieu de la cour, sans raison apparente.

      « Encore un idiot qui ne connaît pas le rangement .. pfft sale gosse. »


    Sur ces mots, il attrapa le lien que l’on met au tour du cou des chevaux pour les atteler, et balaya le ranch du regard dans l’espoir de retrouver le coupable. Une demoiselle assise à l’ombre, en train de lire un livre de la littérature Russe ? J’en doute fort. Un jeune qui court après un poussin qui n’aurait jamais dû sortir de sa cage ? Un chat vadrouillant en quête d’un festin nommé souris ? Personne ne semblait gêné, le criminel avait pris la fuite ! Tout ça a l’allure d’une série policière dans laquelle les protagonistes cherchent des indices et relèvent les empreintes pour démêler le vrai du faux et satisfaire une justice à niveau d’homme ? Peut-être, mais mieux vaut en rire qu’en pleurer, car croyez-moi, la moindre chose capable de m’occuper dans ce Ranch m’ira comme un gant. Trêve de plaisanteries, Zéphyr se mit à chercher l’endroit où ce licol pouvait être rangé auparavant. Il s’approcha des écuries, seuls les box qui donnaient sur la cour paraissaient servir à quelque chose. Evidémment, il n’y trouva pas ce qui l’intéressait.
    Il ne voyait qu’un autre endroit où cela pouvait atterrir ; les granges. En temps normal, Zéphyr aurait laissé tomber et aurait vaqué à d’autres occupations, mais ici lesquelles ? Et puis il ne réfléchit pas, quelque chose de transcendant semblait le traverser, le pousser à se rendre là-bas. C’est d’un pas décidé qu’il entra dans une de ces granges. Elle était grande, très grande, remplie de foin, de nourriture tant pour les chevaux que pour les vaches et les chiens .. mais pas seulement. Dans un recoin, où les chaleureux rayons du soleil passaient dans les fentes du bois de la grange, se cachait un moyen de locomotion. Zéphyr, étrangement surpris et pris d’une curiosité sans faille, déposa le licol où il devait se trouver, et s’approcha de l’engin. C’était un vieux 4x4, qui n’avait pas fait chauffer son moteur depuis bien longtemps, à en juger par son pitoyable état. Il en fit le tour, heureux de sa trouvaille lorsque soudain, il aperçut une jeune femme assoupie dans le lit de fortune qu’offraient ces tas de paille, les cheveux sur le visage. Zéphyr s’accroupit, et ne voyant pas à qui il avait à faire, opta pour quelque chose de simple.

      « Mademoiselle ? »


    A l’évidence, cette jeune femme ne s’était pas assoupie, elle s’était bel et bien endormie, peut-être dû à une abondance de corvées de la part de notre cher Rancher. Zéphyr, pensant qu’elle serait bien mieux allongée sur la banquette du 4x4, insista un peu dans ses paroles, puis secoua très légèrement son épaule, mais rien n’y faisait, la demoiselle refusait de quitter le tapis onirique dans lequel elle s’était enveloppée. Aeneas, de son second prénom, prit les choses en main, au propre comme au figuré, en la portant doucement pour l’amener sur la banquette. C’est alors que les paupières de la jeune femme oscillèrent.
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Aileas Erin Owen
    r o d e o` m e, g u y

Aileas Erin Owen


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Et les amours ? : Le choix est dûr.
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MessageSujet: Re: « If you knew since when I wait for you » AILEAS&ZEPHYR   « If you knew since when I wait for you » AILEAS&ZEPHYR Icon_minitimeMar 21 Juil - 3:20

Aileas et Zéphyr

« If you knew since when I wait for you » AILEAS&ZEPHYR Qqwe1h « If you knew since when I wait for you » AILEAS&ZEPHYR W9czra
(c) Freja Beha Erichsen LJ

      « La ferme un peu Zjak ! Arrêtes de jacter dans tous les sens, je vais le ranger ton foin. »

    Et pestant contre son frère, le directeur tyrannique à la voix portante de si bon matin, Aileas Owen attrapa le râteau et se dirigea vers le premier bosquet où les bottes de foin étaient empilées négligemment les unes au-dessus des autres. Réveillée aux aurores par le chant du coq, non rectification, par les aboiements de Zjak, elle n'avait eu d'autre choix que de s'extirper de son doux sommeil et de son rêve plein de jolies fleurs, de tasses de thé et de lapin en combinaison simili-cuir -une sorte de Pays des Merveilles version sado-maso quoi- et de s'atteler à l'entretien du ranch. Après avoir quitté à contre-coeur son lit aux draps particulièrement soyeux ce matin-là, la grande brune avait trainé des pieds jusqu'à sa salle de bain qui heureusement pour elle, lui était personnelle. Vous l'imaginez un instant partager sa douche avec des adolescentes/jeunes adultes se plaignant que le savon leur pique les yeux ou que l'eau est trop froide pour leur peau ô grand Dieu douce, délicate et rasée de près ? Aileas les aurait déjà envoyé se laver dans le bac à eau des chevaux voire dans la bouse de Redbull le taureau si ça ne tenait qu'à elle. Une longue douche bien chaude pour se ressourcer et elle pouvait aborder la journée en toute plénitude.
    Une fois sa toilette terminée, la demoiselle s'était dirigée nonchalamment vers les cuisines pour déjeuner. Il y avait là un petit groupe de garçons qui descendaient leurs tartines de manière peu ragoutante, deux petites blondes aux assiettes désespérément vides et un gringalet au fond qui mangeait son plat avec peu d'entrain. Vraiment peu de monde à cette heure-ci mais déjà beaucoup, beaucoup de bruits. Des caquètements, des gloussements, des hoquets, un vrai concert de basse-cour dans une grande pièce servant de self. Ne voulant avoir à supporter ce vacarme, la belle avait prit une échoppe de jus de fruits fraîchement pressés, attrapé au vol trois toasts beurrés et s'était dirigée vers les bosquets des chevaux, habituelle étape des tâches ménagères. Elle se dirigea instinctivement vers Asmodée, la jument qu'elle avait toujours montée depuis ses seize ans, un cadeau de son père. Elle portait le nom du démon de l'air car elle foulait le vent avec tout le panache et la grâce qu'un cheval pouvait avoir. La femelle avait récemment mit bas mais sa grossesse s'était mal passée, une grossesse d'onze mois éprouvante dont le poulain avait du être placé sous surveillance in extremis. Elle caressa doucement la robe de l'animal et se surprit à éprouver des sensations alors bien perdues. Un vent de nostalgie souffla doucement. La vie au ranch lui sembla plus douce, plus paisible. Les cris, les plaintes, les piaillements des 'invités' laissèrent place au doux hennissement des chevaux.
    Deux heures après, les quatre bêtes lavées, brossées et équipées, Aileas put disposer et se diriger cette fois vers la grange afin d'apporter la nourriture manquante. Un grand hangar se trouvant à quelques mètres seulement mais sous un soleil de plomb, à son zénith total. Il devait être plus de midi et elle n'avait fait que travailler. Elle atteignit la grange et pénétra rapidement pour échapper à la chaleur. Il faisait frais à l'intérieur pour son plus grand bonheur.
      « AILA ! Qu'est-ce tu fous ? »

    La voix de son frère. Sèche, cinglante, horrible. Elle qui n'aspirait qu'à un peu de repos, se sentit soudainement fatiguée. Ne daignant pas lui répondre le moins du monde, elle s'assit mollement sur le matelas de foin improvisé, s'allongea pour regarder le plafond poussiéreux et parsemé de toiles d'araignées et ferma les yeux...
      « ...moiselle ? »

    Une bribe de phrase effleura ses oreilles, une voix à la fois douce et grave lui parut bien lointaine dans ses songes. Cette voix l'enveloppa d'un voile agréable lui donnant envie de dormir plus encore. Elle se lova contre la paille piquante tel un bébé dans le ventre de sa mère. Court instant. Elle se sentit élevée du sol aussi facilement que l'on soulève une feuille de papier, puis son dos frôla le cuir moelleux et elle redescendit sur terre. Ses paupières se décidèrent à ouvrir, une forme lui apparut. Grande, très grande et chevelue. Sa vue se précisa doucement et elle vit le visage d'un homme tout près d'elle. Instinctivement elle balança son poing sur le visage de l'inconnu penché sur elle et beugla :
      « Sale pervers ! »

    Son sang se glaça alors. Elle crut reconnaitre sa malheureuse victime, c'était lui pour sûr. Inquiète, elle s'extirpa du véhicule et s'approcha de lui. D'une main hésitante, elle prit sa tête entre ses doigts et la souleva. Un frisson incontrôlable la transcenda tout au long de sa colonne vertébrale, lui donna la chair de poule et accéléra le rythme de son coeur. Zéphyr Aeneas Ewart.
    LE fameux Zéphyr se tenait devant elle à cet instant précis et elle l'avait frappé en plein visage. Drôles de retrouvailles après plusieurs années sans nouvelles. Elle retira précipitamment ses mains et recula, gênée.
      « Désolée » murmura t-elle lamentablement.
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Zéphyr Aeneas Ewart

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Zéphyr Aeneas Ewart


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MessageSujet: Re: « If you knew since when I wait for you » AILEAS&ZEPHYR   « If you knew since when I wait for you » AILEAS&ZEPHYR Icon_minitimeSam 25 Juil - 2:38

    Une légère brise caressait la joue de Zéphyr, se laissant finement embaumé par les senteurs naturelles d’un mois de Mai. Les rues de Londres étaient aussi fréquentées que d’habitude et pourtant .. Cette douceur printanière semblait plonger la capitale Anglaise dans une innocence inhabituelle. Terre à terre, Zéphyr appréciait cette accalmie d’un œil méfiant, tout ne tenait qu’à un fil, et le moindre évènement déclencherait un retour à l’effervescence de la cinquième avenue. Pris d’une pulsion pour le moins surprenante, de franchir ces « pseudo-barrières sociales » qui isolaient le quartier chic du reste de la ville, Ewart, cinquième du nom, s’aventura dans l’inconnu ; traversant des ruelles dont il ignorait jusqu’à l’existence, découvrit des nouveaux commerces et des quartiers propres à des communautés, qui finalement, lui ressemblaient plus qu’il ne l’aurait cru. C’est après quelques minutes de balade qu’il entra dans un quartier très agréable, une sorte de village dans la ville, où les maisons typiquement anglaises, ne convoitent qu’une harmonie universelle. Ces maisons portaient leurs fenêtres sur un parc verdoyant, aux allures romantiques, où les pétales d’une flore blanche virevoltaient tels des flocons de neige traversant les rayons du soleil. De l’autre côté, une porte bleue attira l’attention du jeune homme. Cette porte si peu commune dans un quartier conforme au style Britannique était le seuil d’une petite librairie spécialisée en livres de voyages, qui malgré tout semblait sombrer dans les méandres poussiéreux de ses antiquités. Contre toute attente, l’aventurier curieux qui sommeille en Zéphyr lui souffla l’envie de pousser cette porte, oubliant jusqu’à la raison qui l’y avait amené. Une clochette sonna, annonçant l’entrée d’un client potentiel. D’une pièce reculée surgit alors le propriétaire, un homme d’une soixantaine d’années, marqué de cernes violacés, les cheveux décolorés par le temps, fatigué par les aléas que la vie lui avait imposés et pourtant doté d’un regard passionné. Zéphyr se sentit rapidement en confiance, se livrant à une présentation des plus amicales avec le vieil homme. Il lui annonça qu’il débarquait dans cette librairie de ce quartier par le plus grand des hasards, quelque diable le poussant. Le libraire ne sembla pas mal prendre le fait que son client ne paraisse pas intéressé par le contenu de sa boutique, mais plutôt heureux de rencontrer une nouvelle tête.

      « Dites moi jeune homme .. vous avez déjà voyagé ? »


    C’est ainsi que l’âme du vendeur prit le pas sur l’homme. Par cette question, le vieil homme insinuait « S’il vous prend l’envie de voyager, achetez un de mes livres et vous irez au bout du monde en restant allongé sur le hamac de votre jardin. » C’était sans compter sur la lucidité de Zéphyr, qui lui fit bien comprendre. Oui, il avait voyagé maintes et maintes fois, et pas qu’à travers les livres, car sa situation financière lui était favorable. Vexé, il franchit le seuil de la boutique, et la main sur la poignée, se retourna ;

      « Avez-vous .. un ouvrage sur l’Australie ? »


    Le vendeur se pressa de lui tendre les livres appropriés, des documentaires, des récits de voyages, carnets de bords .. des tas d’informations sur une bonne partie du continent Océanien, si cher au cœur de Zéphyr. Feuilletant les pages en papier glacé, il s’imaginait chevauchant des purs-sangs en plein désert, un chapeau de cow-boy sur la tête, suivit d’une roulotte dans laquelle il aurait prit soin d’emmener masseur, amis, et tout ce dont le confort bourgeois lui offrait.
    Il était bien loin de s’imaginer une Australie authentique, vue de l’intérieur, dans un ranch, et qui plus est … celui de son cousin. Soulagé d’avoir un moment de répit, Zéphyr qui avait pris soin de ranger ce licol, était tombé sur une demoiselle assoupie qu’il avait pris soin de déposer dans le vieux tacot, plus confortable. S’il avait su le remerciement qu’il s’apprêtait à recevoir ..
    A en juger la force avec laquelle la jolie brune envoya son poing dans la figure du jeune homme, elle sortait subitement de ses doux rêves, dans une panique totale. Première surprise. Dans un élan d’incompréhension, la tête baissée et n’ayant toujours pas vu le visage de son bourreau, Zéphyr répliqua, sans aucun scrupule.

      « AAIE ! MAIS CA VA PAS HO ! FAUT S’CALMER LA ! P@*’§# ! »


    Tout en tapotant sur son nez dans l’espoir de ne pas saigner, il fut finalement soulagé d’avoir reçu le coup dans la joue. Plus de peur que de mal. C’est en relevant la tête qu’il prit conscience d’une chose qui lui avait échappé. Les yeux grands ouverts, immobile, incapable de décrocher le regard de la jeune femme qui venait de l’insulter. Il ne s’attendait vraiment pas à une surprise comme celle là. C’était elle, Aileas, une personne si chère à son cœur, et dont il ignorait jusqu’alors la présence. Des heures, des jours, des années s’étaient écoulés depuis leur dernière rencontre, et il s’en désolait. Il avait tenté à plusieurs reprises de reprendre contact avec la demoiselle, mais le destin en avait décidé autrement. Résigné, Zéphyr n’imaginait pas un seul instant retrouver cette personne, bien qu’elle soit la petite sœur du propriétaire. Pour une surprise, c’était une immense surprise.

      « Je .. Heu .. Aileas ?! »


    Seconde surprise. L’Anglais esquissa un grand et sincère sourire, plongeant son regard dans le sien. Sans savoir pourquoi, des mots poétiques sortirent de sa bouche, suivis d'une réaction plus adaptée à la génération de ces deux jeunes.

      « Deux cœurs qui se superposent en apothéose. (...) Waow ! J.. j'y crois pas ! C'est bien toi Aila ? »

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