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 SEONA&ZJAK « the unspoken »

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Seona Isla Klein

VIXEN •• not quite an angel


Seona Isla Klein


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MessageSujet: SEONA&ZJAK « the unspoken »   SEONA&ZJAK « the unspoken » Icon_minitimeLun 20 Juil - 9:15

SEONA&ZJAK « the unspoken » 24lsd2f

« They always say that time changes things
but you actually have to change them yourself. »


• FEAT SEONA ISLA KLEIN & ZJAK SAËNS •



    Seona tressaillit légèrement lorsque le regard sombre de la bête se posa sur elle, tressaillement qui lui fit échapper le seau d’eau qu’elle avait à la main, renversant son contenu sur le bas de ses pantalons et ses pieds nus. Énervée par sa maladresse, elle n’osa toutefois pas se pencher pour ramasser le contenant métallique qui avait roulé un peu plus loin, craignant que le cheval profite d’un instant de distraction pour se ruer sauvagement sur elle. Cette crainte, qui la contraignait à soutenir le regard fixé sur elle tout en bougeant le moins possible, l’emportait sur l’urgence d’aller abreuver les autres animaux de la ménagerie. Avec le temps, la jeune femme avait réussit à surmonter suffisamment sa peur pour se rendre seule dans l’enclos où se trouvait tous les chevaux, mais dès qu’un d’eux semblait lui apporter une attention plus particulière, ça la stressait; elle résistait à l’envie de s’enfuir en courant, ne souhaitant pas se tourner en ridicule devant les autres personnes aux alentours. Déjà que par son physique, la majorité la jugeait tout simplement incapable de s’adapter à la vie au ranch, s’il fallait en plus qu’elle les laisse savoir qu’elle a une crainte presqu’effroyable des chevaux, elle n’aurait plus grande autorité sur les résidents de l’endroit. Seo préférait ne pas leur donner une raison supplémentaire de douter de ses capacités, et respirant un bon coup, elle quitta momentanément les yeux du cheval pour se pencher, et ramassant le seau d’un geste rapide, se redressa et après s’être assurée que la bête ne se ruait pas vers elle, elle marcha d’un pas rapide jusqu’à l’entrée de l’enclos et en sortit rapidement.

    En retournant vers le puits, la demoiselle Klein s’attarda un instant sur la beauté du paysage qui l’entourait. C’était le plus grand contraste possible avec Las Vegas, ses éternelles rangées de lumières et ses hautes bâtisses qui servaient toutes sans exception de panneau publicitaire. La ville qui ne dormait jamais, qui toujours grouillait de vie et où tout allait à un rythme effervescent, étourdissant. Jamais avant d’arriver en Australie Seona s’était elle arrêtée un instant pour contempler un ciel d’un bleu impeccable, presqu’idyllique, et jamais elle n’avait sentit de parfums comme ceux de la campagne. Elle avait rapidement passé au-dessus de l’odeur de bouse, et son petit nez aquilin parvenait maintenant à filtrer les arômes des étendues de fleurs, du gazon fraîchement tondu par les gens qui aidaient au ranch – de plein gré ou non – et même diverses odeurs inénarrables qui émanaient des alentours. Marchant distraitement, la jeune femme arriva néanmoins proche du puits, sentant la fraîcheur caractéristique de l’endroit s’infiltrer doucement à travers sa chemise blanche, dont elle avait retroussé les manches sur ses avant-bras, qui prenaient de plus en plus une teinte caramel, à force de travail à l’extérieur. Avec une aisance nouvellement acquise, Seo plongea son seau dans le profond gouffre et de nouveau rempli, le ramena vers l’enclos, où elle marqua une hésitation, qu’une petite fraction de seconde, avant de s’engouffrer de nouveau dans l’enceinte que formait la haute clôture de bois. Ne jetant qu’un vif coup d’œil sur les chevaux, qui heureusement se tenaient à l’autre extrémité de l’enclos, la demoiselle Klein se dirigea vers les autres animaux, et versa l’eau fraîche dans les divers récipients prévus à cet effet, parsemés ça et là le long du périmètre de la clôture, l’obligeant à se rapprocher des bêtes qui la terrifiait. Alors qu’elle jugeait de leur proximité, plantant ses prunelles azurées dans le regard sombre du cheval, ne laissant pas le léger tiraillement dans le bas de son estomac la déconcentrée plus que ça, Seona réussit à vider le reste du seau dans l’abreuvoir pour les chevaux. Laissant un sourire venir s’afficher sur ses lèvres gourmandes, elle se détendit, ses épaules se relâchant doucement et retourna d’un pas moins stoïque vers l’entrée, lorsqu’elle aperçut, arrivant vers elle, Zjak.

    Cette fois-ci le tiraillement dans son bas ventre se fit beaucoup plus insistant et Seo s’immobilisa presque brusquement; vêtu d’un t-shirt blanc simple mais qui soulignait délicieusement son torse et avec ses cheveux indisciplinés, il faisait battre son cœur beaucoup plus rapidement. Depuis qu’ils se connaissaient qu’il avait cet effet sur elle, voilà près de cinq ans qu’il lui fait tourner la tête, qu’elle se surprend à le dévorer des yeux dès qu’il regarde ailleurs, qu’elle cherche le moindre prétexte pour être près de lui. Elle se sentait ridicule, mais ressentait ce que les gens avaient si souvent décrit en parlant de grands amours, ces papillons dans l’estomac, les genoux qui faiblissent, la respiration qui s’accélère, autant de signes qui ne pouvaient tromper mais qu’elle dissimulait du mieux qu’elle le pouvait. Pourtant, jamais elle n’oserait lui admettre, et même s’admettre, qu’il est plus pour elle qu’un ami. Ce serait avouer qu’elle a besoin de lui, faire dépendre son bonheur de sa présence, ou non, et risquer une des plus belles amitiés qu’elle n’ait jamais eut. Les dernières années passées à ces côtés la faisait tomber en amour un peu plus à chaque jour, mais lui permettait aussi de le connaître, et Seona avait été témoin de nombreuses aventures et relations du jeune homme. Ayant vu comment il traitait ses jeunes femmes, comment la majorité d’entre elles n’étaient qu’une soirée, un instant, un souvenir, elle était terrifiée de faire le grand pas pour rejoindre ses bras. Elle s’en voudrait éternellement si ça ne fonctionnait pas eux deux, et elle savait qu’il n’y avait aucune chance qu’elle en ressorte indemne s’ils venaient à se laisser. Malgré tout, elle ne pouvait s’empêcher de ne le vouloir que pour elle seule, de sentir son cœur se serrer dès qu’elle le voyait avec une autre. C’était quelque chose qu’elle devait subir, cette tempête d’émotions contradictoires qui la frappait dès qu’elle était en sa présence, faire comme si de rien n’était. Comme en ce moment-ci, alors qu’elle le saluait de son petit sourire moqueur, qu’elle avait depuis longtemps adopté avec Zjak. « Bon matin, monsieur le cowboy. On monte encore ce matin ? » demanda-t-elle du ton le plus dégagé qu’elle parvenait à obtenir, tout en pointant de son fin menton le cheval le plus près. Celui-ci choisit ce moment exactement pour hennir bruyamment, ce qui fit sursauter violement la demoiselle Klein. « Saleté de bête » murmura-t-elle sans se rendre compte que son commentaire avait été formulé suffisamment fort pour qu’Owen puisse l’entendre.
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Zjak Saëns Owen

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MessageSujet: Re: SEONA&ZJAK « the unspoken »   SEONA&ZJAK « the unspoken » Icon_minitimeLun 3 Aoû - 0:29

    Les chevaux se portaient plutôt bien en ce moment, malgré la surpopulation soudaine qui se trouvait dans le ranch. Les chevaux n’y étaient pas habitués, et au départ, ils paraissaient quelque peu nerveux de ces personnes qui arrivaient en masse. Bien heureusement, parmi ces personnes justement, il y en avait qui savaient s’y prendre, qui savaient apprivoiser les bêtes avec délicatesse. Tandis que d’autres en avaient une peur bleue, inexplicable. Comment pouvait-on avoir peur d’un cheval ? L’un des animaux les plus simple et le plus doux à sa connaissance. Et comme il avait été élevé en sa compagnie, et n’a jamais reçu le moindre coup ou geste violent de sa part, se dire qu’il était méchant ou repoussant ne lui était jamais venu à l’idée. Mais bon, tout le monde n’avait pas la chance de vivre, dés sa naissance, avec des animaux, et des chevaux, qui plus est. Tout en sachant que dans certains pays, leur prix en est exorbitant. C’était devenu un pur produit de consommation, d’achat et de vente, il s’était matérialisé, se qui sans nul doute, dégoutait Zjak. Il était de même pour les animaux dociles en général... Les zoos par exemple. Ces endroits le révulsés, n’étant pas du tout un lieu naturel pour de tels animaux. Mais que pouvait-il y faire ? Il avait juste la chance d’avoir un endroit où les élever naturellement, et ils pouvaient galoper à leur guise.

    Un café à la main, il bailla. Il se trouvait devant la fenêtre de la cuisine, il y avait peu de personnes dans la maison, certaines dormaient encore peut-être. Il avait d’ailleurs chargé Zéphyr de les réveiller à grand seaux d’eaux dans la tronche. Au moins, pendant qu’il serait en train de les réveiller, il n’aura pas d’yeux pour sa sœur. C’était vraiment intolérable. Non mais pourquoi se prenait-il pour la regarder de cette façon ? Ah ces jeunes et leur perversion naturelle. Malgré le peu d’années qui le séparait d’eux, il avait l’impression qu’il y avait un très grand fossé tout de même entre eux. Lui ne voyait pas les jeunes femmes de la même façon, et puis à son âge... Heu non, il était exactement pareil. Mais il estimait qu’il ne regardait pas ses cousines de cette façon... Remarque, des cousines, il en avait pas. Mais de toute les filles se trouvant au ranch, pourquoi sa sœur à lui et pas une autre petite frivole du même genre... Il y en avait à la pelle pourtant. Comme cette petite habillée d’une simple robe presque transparente qu’il suivit du regard. Elle devait aller à ses corvées, sans doute. Pourquoi tout les morveux n’étaient pas aussi dociles hein ? Pourquoi devaient-ils l’obliger à gueuler à longueur de journée ? Il soupira, but une dernière gorgée de son café et déposa sa tasse dans le l’évier et sortit.
    Le soleil n’était pas tout à fait haut dans le ciel, mais assez pour qu’il lui chatouille le visage. Il fit une grimace avant de se diriger vers l’enclos. Les chevaux avaient l’air plutôt calme et puis quelqu’un était déjà passé pour leur donner à manger, apparemment. Peut-être Zéphyr –s’il lui arrivait de réfléchir, ou bien Seo’. Mais il en doutait beaucoup. Ce n’était vraiment pas son monde et lorsqu’il la voyait avec un cheval, il n’avait qu’un envie, rire. Elle avait vraiment une relation étrange avec ces bêtes. Mais il était sûr et certain que si elle faisait un quelconque effort pour les approcher, elle adorerait ça. Alors lorsqu’il la vit abreuver les chevaux, il en fut fort étonné.

    Elle qui était habituée aux soirées mondaines de Las Vegas, au champagne coulant à flot, aux jeux totalement décalés, un monde de dépravés, de luxure d’argent. Un monde à part qu’il avait plutôt apprécié, qu’il faut apprécier quand on est encore jeune. Il avait su en tirer profit, et le plus beau morceau. Outre l’argent, bien sûr. A chaque fois qu’il la regardait, il voyait à travers elle Las Vegas. C’était débile, et il avait du mal à se l’avouer, mais il était content qu’elle l’ait rejoint, malgré tout. Parce qu’il pouvait dire out ce qu’il avait envie pour ne pas y penser ou se mentir à lui-même... au fil de ces cinq années passées ensemble, elle était devenue quelque peu indispensable à sa vie même s’il ne le lui montrait pas du tout. Il l’avait quelque peu taquinée lorsqu’elle était apparue devant lui avec une excuse quelque peu grotesque tout de même. On ne pouvait pas en avoir marre de Las Vegas. C’était impossible. N’importe quelle personne y vivrait volontiers toute sa vie. Ville de débauche où tout était permis... on ne peut que s’y plaire. Lui avait bien tout quitté, amis, famille pour s’y rendre. Enfin, il y eut tout de même des circonstances qui l’y avaient obligé, quelque part. Mais cela, il préférait sans doute l’oublier, ressasser le passé n’allait pas l’aider à avancer.
    Il sortit de ses songes lorsque la jeune femme prit la parole, en premier. Il eut un sourire... Mais il n’eut pas le temps de rétorquer que le cheval non loin de la jeune femme la fit sursauter. Zjak eut un rire léger. Il n’arrivait toujours pas à comprendre les peureux. Il se dirigea vers le cheval en question. Une jument très douce.
    « Il n’y a pas de quoi avoir peur Seo’. Elle est très douce cette jument. » Fit-il en caressant le chanfrein du cheval. Il se tourna vers elle avec un sourire. « Tu sais, ils savent ce que tu ressens à leur égard. » Il se retourna vers la jument, prénommée Stella. Elle avait une robe composée, façon isabelle. Elle serait parfaite.
    « Allez viens, Stella aime être caressée. Je suis sûr que vous vous entendriez à merveille si tu t’en donnais la peine. » Il tendit une main vers Seona pour qu’elle puisse s’approcher, un geste qu’il voulut amicale, pour qu’elle soit plus en confiance. Il allait finalement être sa relation avec la bête et puis il était sur qu’elle pouvait vraiment y arriver.
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