MESSAGES : 353 AGE : 93 LOCALISATION : Derrière toi, avec un fouet (a)
TATOUE MOI ! Et les amours ? : Ferme-la. J'aime parler de moi: Au Ranch: je m'amuse comme je peux avec les morveux.
Sujet: Zjak&Matveï « bad things » Ven 17 Juil - 16:56
« I wanna do bad things with you » • Zjak Saëns Owen && Matveï Alix Benton •
« Houlà, du calme. Tout doux, tout doux. » Avec douceur, il caressa machinalement le flanc de son cheval, alias Billbop. Il avait découvert le cheval quelques mois plus tôt, lors de sa première revisite du ranch. Il n’y avait pas mis les pieds depuis près de 5 ans, revoir toute cette étendue déserte lui avait fait un drôle d’effet. Certainement ce qu’on appelait « nostalgie ». Il avait eu quelque peu mal au cœur, rien de bien important, mais assez pour ne pas se sentir au mieux de sa forme durant un temps. Mais il se reprit rapidement, il n’avait pas réellement le temps de se poser des questions, ni de retrouver des sentiments perdus depuis longtemps déjà. Tout était allé si vite, qui plus est. Signer des papiers, reconnaitre le domaine à son nom, garder sa sœur avec lui, mettre en place l’idée qui lui avait trottée à l’esprit dans un bar, en conversant avec un ami entre deux verres de whisky. Avoir des jeunes qui travaillent pour lui tout en rendant service au monde, c’était vraiment génialissime comme idée, excellente, et une idée aussi farfelue ne pouvait venir que de son esprit presque mal placé. Oui presque, car parfois, il lui arrivait d’avoir des idées dites « sensées ». Mais cette fois-ci, on ne pouvait pas dire que l’idée était spécialement sympa. Il avait décidé d’aller faire une petite ballade, peut-être jusqu’au Wangi Falls, où il pourrait se permettre peut-être une petite baignade pour finir sa longue et dur journée. Il savait que, de toute façon, aucun n’oserait partir loin du ranch, certainement de peur de se perdre, ou autre. Et puis, hormis les chevaux de toute manière, ils n’avaient aucun moyen de s’enfuir. Et les chevaux des Owen son connus de toute l’Australie. Particulièrement agiles, mais surtout sauvages et indociles pour ceux qui ne savaient pas s’y prendre. Il fallait savoir les mener d’une main de fer, ne pas avoir peur et être très entreprenant avec eux. Et puis avoir un certain avantage, être charismatique par nature. Mais il savait aussi que certains chevaux aimaient dominer, et obéissaient mieux de cette façon. C’est peut-être pour cela qu’il avait choisi Stellaria pour la personne qui allait l’accompagner. Oui, parce qu’il ne comptait pas y aller en solitaire, surtout qu’il avait un travail à faire avec ces jeunes, pas seulement les obliger à faire des corvées, mais discutailler avec eux et les découvrir pour ensuite en faire un rapport à l’Etat.
Oui, car en facette, tout semblait si simple mais en vérité, c’était bien plus compliqué. Il se devait de se montrer entreprenant avec chacun d’eux, en plus des chevaux. Mais bien évidemment, il ne comptait pas suivre cette règle mot pour mot. Il avait autre chose à faire que de s’occuper que de ses morveux. Enfin, il entreprit de sceller tout de même son cheval et de le sortir de son box. Il aimait bien ce cheval, le seul qu’il montait depuis Chevalier. Chevalier fut son premier cheval, Zjak avait alors quatorze ans, et il ne le quittait jamais alors qu’il n’avait jamais été fan des chevaux auparavant. Ce fut le premier, et suite à sa mort, il fut vraiment déboussolé et ne retoucha plus jamais à un cheval avant donc Billbop, que son père lui avait offert avant sa mort. Il l’avait entrainé spécialement pour lui, il l’avait senti la première fois qu’il l’avait monté, dare-dare. Et puis le cheval l’avait tout de suite accepté, avait compris qu’il ne comptait pas se laisser dominer. Il sortit de l’enclos avec aise avant de descendre de son cheval, regardant à la ronde, qui pourrait bien l’accompagner dans son petit voyage. Il fixa un instant une jeune femme, elle affichait une peur transite sur sa belle gueule d’ange. Pas elle, il ne se souvenait plus de son nom de toute façon, et ce n’est pas elle qu’il cherchait. Il se retourna et tomba nez à nez avec un jeune homme qui lui disait vaguement quelque chose... Michael ? Michel ? Mallory ? Mathias ? Matt ? Heu... Matveï ? Oui, ça devait être ça, un prénom à assonance assez bizarroïde en soi, un prénom russe. Quelle idée de venir jusqu’ici. Un sourire vint éclairer le visage sombre et froid de Zjak, il pointa le garçon de sa cravache, avant de dire : « Toi. Matveï c’est bien ça ? Tu vas m’accompagner. Prends Stellaria, elle sera parfaite pour toi. » Une jument pleine de ressources qui saurait dominer ce petit être arrogant. Parce que c’était exactement lui qu’il cherchait, il représentait ces gosses riches et imbus de leur personne, sans vergogne. Maintenant qu’il avait retrouvé son prénom, il visualisait sans mal son dossier. N’était-ce pas lui qui avait violée une certaine jeune femme ? Oui possible. En tout cas, lorsqu’il avait lu le dossier, il s’était dit qu’il allait l’avoir dans le collimateur, il comptait lui faire bouffer la poussière. Pas tant à cause de se qu’il avait fait en fait, mais surtout pour air supérieur. Bien qu’il s’en fichait pas mal, il savait que cette image qu’il se donnait cachait autre chose, et il comptait bien le découvrir.
Il remonta sur son cheval, Billbop, et d’un coup sec, il fit avancer la bête, posture droite, remettant son chapeau en place. Il ne comptait pas attendre dix ans le garçon, il suivrait. Il sortit du ranch avec aisance, au galop lorsqu’il se rendit compte que le jeune blondinet ne suivait pas la cadence, ou peut-être n’était pas encore sur le cheval ? Zjak stoppa net son cheval, en tirant sur la corde, et se retourna, faisant du sur place. Il se demandait ce que faisait le morveux. Le soleil tapait fort à cette heure-ci et Zjak n’imaginait qu’une chose : la cascade et l’eau rugissante contre son torse. Cette fraicheur, ce bien être... Malheureusement, au vu de avec qui il avait décidé de passer ces instants, il n’allait pas y arriver de sitôt. Il était d’une lenteur, surtout que son cheval commençait à faire des siennes, ayant marre du faire du surplace, impatient de galoper à nouveau. Il finit donc par revenir en arrière, histoire de voir où en était le petit. Il ne semblait pas s’être préparé encore, apparemment. Il espérait qu’au moins, il savait manier l’art de parler aux chevaux, qu’il savait s’y prendre avec eux. Mais espérait ne voulait pas forcément dire qu’il savait le faire, l’espoir est le meilleur moyen de briser ce à quoi on s’accroche. Et il ne voulait pas s’accrocher. Il se trouvait bien bête de penser cela à cet instant, comme si les malheurs de sa vie avaient décidaient de s’abattre sur lui le jour où il décida de prendre ce garçon pour une petite promenade. Il se sentait vraiment idiot par moment, de prendre des décisions si impulsivement. Il soupira, levant les yeux vers ce ciel voilé, bleuté. Il avait une curieuse appréhension quant à la suite de ce mini vagabondage. Il pressentait qu’il n’en sévirait rien de bon... Mais il ne comptait pas s’arrêter la, de toute façon. Il lui en faudrait bien plus pour rebrousser chemin et relever son ordre de l’accompagner. Il ne le faisait en aucun cas de vive joie, mais il n’avait pas le choix, de toute manière. Il sortit de ses songes lorsqu’il entendit les sabots d’un cheval approchant. Il se retourna à demi pour constater que c’était bien le jeune violeur sur la monture qu’il lui avait désigné. Il était temps qu’il daigne montrer le bout de son nez, celui-là. Stellaria semblait énervée, tant mieux. Zjak était dans le même état, énervé et d’une sale humeur, le petit risquait d’en prendre pour son grade. Il ne fit donc que lui jeter un regard, presque méprisant, et se retourna pour se diriger vers donc l’endroit.
La cascade était un endroit dans lequel il aimait passer du temps, elle lui rappelait tellement de souvenirs, notamment les jours où il fuyait son père, pour éviter ses devoirs, ou encore les corvées. Il n’avait pas compris alors que le ranch n’était pas un endroit si méprisable que ça, qu’il pouvait y avoir du bon, comme du mauvais, comme partout. C’était vraiment curieux comme à chaque fois qu’il pensait au ranch, il revenait inlassablement vers le passé. On dit qu’à trop vivre dans le passé, on finit par trébucher dans le présent. Pouvait-il prendre cette phrase pour lui et ce qu’il vivait actuellement ? Il n’avait jamais vraiment eu le temps de se poser la question. De toute façon, dernièrement, il n’avait le temps de rien faire qui le concernait. Ni le temps de voir ses amis, ni le temps de sortir, ni le temps de rien tout court. Il était obligé de surveiller un minimum. Pourtant, lorsqu’il avait décidé de les prendre dans le ranch, il avait beaucoup insisté sur l’âge, ils devaient être obligatoirement âgés d’au minimum 18 ans. Il ne voulait pas de préado’ boutonneux mal dans leur peaux qui ne pensaient qu’au suicide. Sauf que ceux qui lui sont venus n’étaient pas mieux, des attardés mentaux peut-être. Sauf certains, rares, qui se démarquaient... Le reste était une bande de gamins fanatiques des drogues et des fêtes à gogos, avec insouciance de la vie, ou croyant que la vie ne voulait pas d’eux et s’amusant à noyer leur chagrin dans l’alcool et le sexe. Pathétique. Que savaient-ils donc réellement de la vie, après tout ? Voila qu’il pensait comme les adultes. Pourtant, lorsqu’il avait leur âge, il ne pensait pas forcément à son al-être quasi inexistant, mais plutôt à s’amuser. D’ailleurs ce côté enfantin ne l’avait pas quitté, encore aujourd’hui, du haut de ses vingt cinq ans. Mais malgré ce qu’on pouvait penser, il était bien plus mature qu’il n’en avait l’air parfois, sachant toujours où il les décisions qu’il prenait le mènerait, pré visualisant les choses au préalable.
Comme cette sortie tiens. Il n’avait pas penché dessus, ne s’était pas posé de question. Parfois, il valait mieux laisser les choses se faire d’elles-mêmes. Il avait bien compris cela, depuis le temps, oui. Parce qu’il n’était pas du genre à forcément vouloir tout contrôler, ce que certaines personnes ne semblaient pas avoir compris. Mais comme les jugements d’autrui ne lui faisait ni chaud, ni froid, il vivait avec. S’il devait prendre en compte tout ce que les gens lui disaient, il n’aurait jamais eu cette idée, il n’aurait jamais désobéi à son père, il n’aurait jamais été à Las Vegas, n’aurait jamais rencontré ces personnes qui faisaient partie de lui maintenant. Non, il ne pensait nullement aux jeunes arrivés ici, mais bien évidemment à ceux qu’il avait rencontré en dehors du ranch, à Paris, Milan, New York et avec qui il gardait de très bons contacts. Il remerciait d’ailleurs chaque jour sa mère qui avait eu la générosité de lui payer ses billets, ne manquant ainsi jamais d’argents. Un hennissement jaillissant de nulle part le sortit de sa torpeur, ce n’était pas son cheval, dont il avait ralentie l’allure pour que l’autre soit à sa hauteur, c’était plutôt le cheval de l’autre justement. Aurait-il donc fait un mauvais geste. Zjak arrêta son cheval et se retourna, avec sa monture... Effectivement, il était en train de se faire éjecter par la jument qui semblait furieuse. Que lui avait-il donc fait ?
Accueil 
Dernières images 
Ven 17 Juil - 16:56