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 « Je tiens ce monde pour ce qu’il est… » ; Cléa

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Adrastéa Saül Collins

REQUIEM ▬ Love is Insanity


Adrastéa Saül Collins


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TATOUE MOI !
Et les amours ? : Apollon m'a eu, je suis tombé(e) en amour.
J'aime parler de moi:
Au Ranch: ...

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MessageSujet: « Je tiens ce monde pour ce qu’il est… » ; Cléa   « Je tiens ce monde pour ce qu’il est… » ; Cléa Icon_minitimeJeu 16 Juil - 12:25

« Je tiens ce monde pour ce qu’il est… » ; Cléa Mcadams18hu6 « Je tiens ce monde pour ce qu’il est… » ; Cléa I03
« Je tiens ce monde pour ce qu’il est :
Un théâtre où chacun doit jouer son rôle. »


[ W. Shakespeare ]

      « Ceux qui répriment leur désir sont ceux dont le désir est assez faible pour être réprimé. »

    Baillant à demi, Adrastéa laissa couler ces mots couler au bord de ses lèvres avant de les griffonner maladroitement, appuyé sur sa cuisse qu’il était, au bas d’une page de brouillon barbouillée par diverses citations d’auteurs plus illustres les uns que les autres. William Blake, ici. Un peu plus haut, l’on y trouvait aisément du Shakespeare, mais aussi du Molière et même du Cervantès ; autant de grands noms que l’on aurait légitimement pu croire de l’ignorance et non de la connaissance du jeune irlandais. Et pourtant, il n’était pas seulement lettré, mais également instruit, et c’était ainsi qu’il perdait solitairement son temps, dissimulé par le foin, au fond d’une des granges du ranch, aussi paisible et esseulé que l’on pouvait le souhaiter. Il savourait ces moments d’infinie jouissance toute personnelle et préférait encore ne pas penser à la seule possibilité de pouvoir être bientôt dérangé.
    Bien que l’endroit fût engorgé de jeunes de tout milieu et de toute moralité, Adrastéa y trouvait toujours ses instants privilégiés, qu’il régissait seul et qu’aucun ne venait perturber. Parfois, c’était quelques secondes d’autres fois, quelques minutes, et rarement - mais possible encore - du matin jusqu’au soir, tranquillement. Ce n’était pas qu’il ne fasse rien, pas plus qu’il ne cherchait à disparaître réellement dans le paysage, c’était tout bonnement sa manière à lui de rappeler au monde qu’il ne vivait pas dans cette dimension qui veut qu’à tout homme est affectée une société et que cette société devait être entretenue.

    Solennellement, et à titre pleinement personnel, il préférait cent fois tuer ses heures auprès d’hommes illustres mais morts qu’après de communs individus vivants. Un peu sectaire, il l’était certainement, mais l’irlandais qu‘il était, et dublinois par-dessus tout, avait appris, en n’ayant été bordé que de cela depuis toujours, s’en complaisait aisément.

      « Je tiens ce monde pour ce qu’il est… »

    Repassant les caractères empruntés à Shakespeare, Adrastéa s’arrêta dans son geste quand il crut percevoir un bruit anormal. Se mettant sur ses deux jambes, il glissa la feuille de papier dans la poche arrière de son jean et garda le crayon de papier dans la paume, fermée, de sa main droite. Encore planté à l’étage de la grange, il prit quelques précautions pour s’assurer que ce n’était pas quelqu’un de responsable ; après tout, le temps qu’il passait là était autant de temps qu’il ne passait pas à travailler. Bien qu’il en ressentait une certaine culpabilité, celle-ci était le plus souvent bien moindre en comparaison de son besoin maladif d’isolement. Il préférait donc être certain de ne pas finir surpris en pleine séance de flânerie. Il était d’autant bon de ne pas se faire remarquer.
    Après quelques pas sur le plancher craquant, l’irlandais commença à croire qu’il virait tout simplement à la bonne paranoïa. Il était visiblement seul à l’étage supérieur de la grange, et le foin à perte de vue qui l’entourait le lui confirma. Par simple curiosité - ou à cause de cet instinct curieux que seul les films d’horreur savaient réellement mettre en scène, il s’approcha de l’extrémité du plancher, qui donnait tout bonnement sur une vie plongeante vers l’extérieur. A un étage au-dessous de lui, il ne distingua rien. Pas plus qu’à dix mètres au moins alentours. A peu de là, il y avait certes quelques personnes, en groupes ou isolées, mais rien qui fût suffisamment proche pour émettre une quelque alerte.

    C’était dit. Il virait à la paranoïa pur et simple et n’en reviendrait certainement jamais. Il fallait lui accorda aussi qu’il avait une nette tendance à toujours être sur ses gardes depuis qu’il avait eu la brillante initiative de s’enfuir avec Cléanthe. Ou plutôt depuis qu’elle s’était enfuie avec lui, puisque, dans le fond, il ne fuyait pas tant qu’elle. Il se devait sans cesse de garder ses sens en alerte et devait, par-dessus tout, se méfier de tout et de tout le monde, à commencer par ce qui semblait être le plus anodin et le plus inoffensif. En l’occurrence, il avoua que c’était peut être poussé un peu que de réagir de la sorte et il s’en voulut instantanément.
    Sans quitter l’extérieur du regard, accroupi sur le plancher qu’il était, il fourra la main dans sa poche pour en retirer le papier froissé. Il y coula un regard las avant de se fixer à l’horizon. Il eut alors un soupir… pas de ceux d’aise qu’il se connaissait d’accoutumée une fois qu’il se trouvait seul mais plutôt de ces soupirs d’amants qui se languissent de l’être aimé.
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Cléanthe Milla Sharp

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MessageSujet: Re: « Je tiens ce monde pour ce qu’il est… » ; Cléa   « Je tiens ce monde pour ce qu’il est… » ; Cléa Icon_minitimeLun 20 Juil - 0:02

    Cela faisait près d’une demi-heure qu’elle cherchait. Elle ne s’était pas fixée d’objectifs, n’avait même pas prévu de trouver ce à quoi elle aspirait. Mais chercher la calmait ; comme si le fait d’imaginer la suite des évènements de manière positive suffirait à rendre la vie meilleure. Cléanthe ne se plaignait plus de sa vie actuelle, bien au contraire. Elle en chérissait chaque instant autant qu’elle le pouvait. Mais ce matin là, elle avait beau chérir tout ce qu’elle possédait, et même les évènements à venir, une boule l’avait prise à la gorge, faisant battre son cœur contre ses tempes, lui provoquant des sueurs, la forçant à s’asseoir sur son lit pour tenter de reprendre son souffle.

    Elle fixa un instant son reflet dans le miroir, s’adressa un sourire encourageant, mais ne récolta qu’une faible grimace. Elle soupira, et repoussa les couvertures qui l’oppressaient d’une main souple. Ses cheveux avaient légèrement blondis, et des boucles légères tombaient en cascade de chaque côté de son visage. Elle n’avait pas tellement grossi ; elle avait toujours été de nature chêtive. Elle se leva, le cœur battant la chamade dans sa poitrine, comme si une quelconque menace la perturbait, ce qui n’était bien évidement pas le cas. En réalité, il ne pouvait pas lui arriver grand-chose, ici. Mais la nouvelle qu’elle devait porter depuis quelques jours n’avait cesse de la rendre anxieuse, et le fait qu’elle doive dormir dans un grand lit toute seule, après s’être tant battue pour ne pas l’être, n’arrangeait pas franchement les choses, à dire vrai.

    Elle se mit une pince dans les cheveux, et attrapa un peignoir en soie qui trainait sur une chaise, un des rares vestiges emporté de sa vie passée. Elle posa une main sur sa poitrine, puis la glissa jusqu’à son ventre à peine arrondi. Elle ne put réprimer un frisson lorsqu’elle effleura l’idée que sa main aurait pu être celle d’Adra, qu’il aurait pu être dans cette pièce avec elle, en train de se réveiller, reprenant possession de chaque partie de son corps comme ils avaient déjà eu l’occasion de le faire.
    Nouveau mouvement de la tête, qui chassa ces idées, car même si elles lui étaient agréables, elles n’étaient jamais qu’une vaste utopie de plus qui ne ferait qu’augmenter la violence de la solitude qui l’étreignait à ce moment précis. Bien sûr, elle voyait du monde. Mais ce n’était pas le monde qu’elle voulait, c’était lui, juste lui, proche d’elle, allongé à côté, sa main dans la sienne, et tout le bonheur qui pouvait se joindre à ces récents évènements.
    Un bruit se fit entendre dans la cour, devant sa fenêtre. Elle s’y posta, et observa un groupe d’hommes qui discutaient de tout et de rien, sans doute à la place de faire leurs tâches assignées. Ils portaient des habits simples, et paraissaient tous plus ou moins heureux. En tout cas, aucun d’entre eux n’était contrarié, tout comme aucun d’entre eux n’était Adra.
    Cléa retourna au milieu de sa chambre, puis gagna la salle de bain. L’eau fraiche lui fit un bien fou, et son cœur commença à retrouver un rythme normal dans sa poitrine. Elle fit glisser la soie le long de son corps endolori et se laissa choir dans la baignoire, mettant de l’eau fraiche à couler. Son esprit vagabonda jusqu’à ces chauds après-midi d’été, lorsqu’elle était encore chez elle, et apprenait le piano ou le chant, avec une prof agaçante. Elle adorait la musique, elle reposait l’esprit. Ici, elle n’avait rien à écouter, en tout cas pas au cours de la journée, ainsi. Une fois lavée, et plus calme, elle s’habilla à la hâte, sans avaler quoi que ce soit, et se rua dehors, à l’air libre. Un instant, elle resta immobile pour capter les rayons du soleil sur sa peau pâle, puis elle se remit en marche, et se balada dans les avenues.

    Elle cherchait. Adra, bien entendu. Un seul regard lui suffirait, pourrait l’apaiser, lui permettre de vaquer à ses occupations en passant une journée paisible. Si c’était tout ce qu’elle pouvait avoir, alors, soit, elle s’en contenterait. Mais où pouvait-il bien être ?
    Ce fut un hasard monumental, la chance de la petite amoureuse perdue. Elle se dirigeait vers la vieille grange, en la contournant, lorsqu’elle aperçut une silhouette à l’étage, dans le foin. Elle avait baladé tellement de fois ses doigts fins le long de son corps qu’elle le connaissait presque par cœur. Son cœur s’emballa, et elle ne put réprimer un sourire lorsqu’elle se glissa dans la grange, en tâchant de ne pas se faire voir. Elle patienta un instant, cachée en dessous de l’avancée de l’étage, puis s’empara des barreaux de l’échelle qui permettait d’y monter. Elle avait eu tort d’enfiler une petite robe – à chaque nouveau barreau franchi, elle risquait de se prendre les pieds dedans, et, dans le meilleur des cas, de faire un vacarme inconsidéré en tombant. Elle se débattit avec le fou rire, mélange de joie, d’appréhension et de soulagement qui venait de la gagner, et commença l’ascension vers le premier étage. Une fois arrivée en haut, elle essaya de trouver un moyen d’arriver jusqu’à lui sans faire trop de bruit, puis conclut pour elle-même que c’était impossible. Toujours sur l’échelle, elle toussa assez fortement, comme pour s’éclaircir la voix, en attendant qu’il l’entende et se retourne. Elle accueillerait son regard avec ce même sourire amoureux qu’elle avait toujours quand elle le regardait, ce même sourire qui lui donnait des airs d’une gamine de quinze ans, amoureuse pour la première fois.
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Adrastéa Saül Collins

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MessageSujet: Re: « Je tiens ce monde pour ce qu’il est… » ; Cléa   « Je tiens ce monde pour ce qu’il est… » ; Cléa Icon_minitimeLun 20 Juil - 1:20

    Autant Adrastéa était un solitaire dans l’âme d’avoir passé le plus clair de sa vie dans une extrême réclusion contrainte, autant il ne parvenait plus à rompre avec cet intense sentiment de manque que Cléanthe était venue faire naître en lui depuis. Il n’avait jamais eu à compter sur personne et personne n’avait eu à compter sur lui… du moins, plus depuis sa mère. Et d’avoir de nouveau ce sentiment que quelqu’un comptait, que quelqu’un pouvait compter, et que cette personne devenait vite plus importante encore que sa propre vie, tout ceci était autant d’émotions qu’il ré apprenait à détester comme à aimer. A n’en point douter, Cléanthe était la personne qui comptait le plus à ses yeux, la seule, l’unique, aujourd’hui et pour toujours… pas de ces « toujours » que les amoureux prononcent sous le jour du coup de foudre, pas de ces « toujours » entendus parce qu’attendus. Non. De ces toujours dignes des plus grands poètes, des plus beaux romanciers, de ces toujours que même Shakespeare lui-même n’avait pas osé imaginer de peur d’en sembler trop naïf. Ce sentiment cruel ne le quittait plus, de jour comme de nuit.
    Voilà. C’était ainsi qu’il l’aimait. Ainsi qu’il aimait sa femme. Ainsi qu’il aimait Cléanthe.

    Froissant la feuille de papier entre ses doigts, Adrastéa posa son regard sur l’horizon puis le coula tout du long du chemin qui menait à la grange de ce côté-ci. Il observa un long moment une jeune femme, entouré de trois garçons, qui semblait visiblement prendre un vif plaisir à leur raconter quelque chose que l’irlandais ne put évidemment pas entendre. Même s’il l’avait pu, il se jurait déjà que cela ne l’aurait très certainement pas intéressé. Elle était très certainement jolie, mais la manière dont elle s’agitait lui rappelait comme les filles, d’une manière générale, et les femmes maintenant, ne l’avait que très rarement intéressé.
    Mais, de la voir elle, entouré d’hommes la convoitant sûrement, Adra se sentit irrémédiablement renvoyé à l’idée que Cléanthe, elle, pouvait souper des mêmes attentions. Il préférait n’y pas penser. C’était assez insupportable de la savoir loin de lui, ce n’en était donc que plus cruel d’imaginer un seul instant que tout autre pouvait s’imaginer avoir place libre. Cela le rongeait, il en souffrait les affres. C’était ainsi d’autant mieux d’y penser le moins possible, le moins souvent, et de faire comme si cela ne pouvait l’atteindre. Oui, il avait confiance en Cléanthe. Mais non, il n’avait pas confiance en tous les autres.

    Quand un nouveau soupir échappa à ses lèvres, Adrastéa eut la mauvaise surprise de se laisser, justement surprendre. Il manqua de perdre l’équilibre avant de se redresser maladroitement. Finalement, il n’était pas aussi paranoïaque qu’il le pensait et quand il fit l’effort de se retourner il se promit de toujours se faire confiance même quand cela semblait sonner une sorte de psychose.

    Cela étant dit, il fût agréablement surpris. Autant il n’aimait pas les surprises, autant il pouvait faire une exception quand la dite surprise portait le nom de Cléanthe, la finesse de ses traits, et son sourire à en mourir dans l’instant. En tous les cas, lui se serait volontiers damner pour avoir découvert une telle vision à la savourer dans le néant que devait entraîner la mort. D’ailleurs, il en fût si sidéré de sublime qu’il en mit un long moment à complètement réaliser. Il alla même jusqu’à avoir la faiblesse d’esprit de penser rêver, idée qui se dispersa devant la folle envie qu’il eut de croire à cette réalité.
    Il en finit ainsi de tourner les talons et s’approcha d’elle. Autant son pas fût lent et mesuré au commencement, autant il eut toutes les peines du monde à refreiner son besoin d’accélérer l’allure. Quand il fût suffisamment proche d’elle pour pouvoir la toucher, il eut un regard pour l’échelle qu’elle venait d’emprunter et, s’étant ainsi assuré qu’il n’y avait personne, il lui prit la main et l’entraîna à la toute opposée, où non seulement il s’était tenu quelques minutes auparavant mais où surtout il était certain de ne plus être surpris de manière opportune. Ses doigts ne desserèrent pas leur étreinte une seule seconde, comme si elle avait tout bonnement pu disparaître d’un instant à l’autre. Il en refusait l’idée.

    Il n’attendit pas une seconde de plus pour l’entourer de ses bras, la serrer contre lui et l’embrasser. Alors qu’il aurait pu se contenter d’un simple et fugace baiser afin d’être certain de n’avoir pas perdu le goût de ses lèvres, Adrastéa mit toute son attente dans ce baiser et y laissa courir son manque le plus subversif. L’on aurait pu croire à la manière qu’il eut de la garder contre lui qu’il l’avait quitté des semaines ou même des mois durant, alors que quelques secondes seules avaient cette valeur à ses yeux. Quelque part même, quelqu’un aurait tout aussi bien pu survenir à cet instant qu’il n’en aurait pas libéré ses lèvres… il était trop cruel d’être séparé d’elle alors qu’ils étaient enfin réunis. Cruel et ô combien insupportable. Il ne pouvait le tolérer.

      « Tu me manques. »

    Ces mots sitôt soufflés contre ses lèvres aux allures de confession, Adra fit glisser sa main au creux de son cou pour en retrouver le lascif contact. Il y avait de ces interminables heures durant lesquelles il soupirait de ne pouvoir assouvir ces plus communs fantasmes. Il n’aspirait bien qu’à cela, pouvoir l’approcher, la toucher, l’embrasser, et l’aimer autant qu’il en rêvait. Au moins. Au mieux.

      « Tu me manques tellement. Et je t'aime, Cléa... je t'aime. Tu le sais, n'est-ce pas ? »

    Fébrile, ses doigts vinrent parcourir sa joue et il happa de nouveau ses lèvres pour lui voler un baiser. Qu’importe le temps qui se fût écoulé entre ceux-ci et les derniers… il aimait cette enivrante sensation de toujours découvrir et re découvrir infiniment ce doux contact, fou et romantique, passionné et passionnant qui lui rappelait comme Cléanthe était venue l’inventer et le ré inventer et qu’il l’aurait fait ainsi jusqu’à la fin de temps rien que pour ses beaux yeux.
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