Calixte ; Embrasser le garçon sur la bouche et puis se mouiller, l'emmener au fond du couloir et puis se brûler...

(c) Peaches
Marloes Horst Youhou

Calixte Aulia Wiggleworth

20 ans

Londres

Angleterre

12/01/1989

plutôt hétérosexuelle

manger

surprendre

aventurier

fêtard

la photographie

jalousie

tenir tête

banalité

vulgarité

manque de respect

MR HELLSING : « Bonjouuuuuuuuuuur ! »
VOUS : « Bonjour madame. » étant élevée avec une bonne éducation, j'attendis que celle-ci veuille bien m'inviter à m'assoir. Une fois fait, je m'installa bien droite et avec élégance sur ma chaise.
MR HELLSING : « Alooors ! Nous allons donc pouvoir commencer ! »

Un quart d'heure suite à la sulfureuse rencontre avec un psychologue loufoque (& sado-maso), arrivent les questions dites sérieuses.

MR HELLSING : « Qu'est ce qui vous amène donc ici? »
VOUS : « Il faut que vous sachiez tout d'abord que je suis bel et bien l'exemple même de l'imprévisibilité. Je ne réfléchis pas je fonce, j'ai envie de faire quelque chose ? Je le fais. Une brochure de cet endroit m'avait été donné par l'une de mes connaissances il y a quelques mois, mais je n'y avais pas fait plus attention. Puis ces deux derniers mois ont été lassant, moi qui ai besoin de renouveau, d'action je m'ennuyais dans ma vie de londonienne. Les études, le shopping, les fêtes bref.. Un train de vie qui a force ne peut qu'être lassant pour une personne comme la mienne. Alors, un matin étant plus que décidée de changer d'air je saisis cette brochure en question posée et qui n'avait pas quittée ma table de nuit. Plus je l'analysais, plus mon sourire grandissait... C'était exactement ce qu'il me fallait. Quoi que de mieux qu'un changement radical pour battre la lassitude ? Puis même, étant passionnée de photographie je ne pouvais résister à l'appel de l'Australie et ses merveilles. Puis.. Je vais vous faire une confidence, approchez-vous. Il y a quelques temps j'étais au bras d'un homme des plus parfait et magnifique à mes yeux. Hélas il devait partir ici même en Australie, ce qui malheureusement nous sépara... Malgré moi, j'en suis toujours épris, il me hante, je ne me dis que je n'arriverai jamais à l'oublier... Je veux avoir encore l'occasion de contempler son beau visage angélique, juste le revoir... Nous verrons ce qu'il en est par la suite, la durée de mon séjour n'est pas encore déterminée. »

MR HELLSING : « Qu'est ce que vous inspire ce ranch? »
VOUS : « Déjà, j'ai été charmée par le cadre et le contexte du ranch vis à la brochure. Les peu de fois où j'ai eu la chance d'aller au loin de la ville étaient il y a bien longtemps... Je ne connais que les grandes villes et non ces magnifiques plaines pures. Je faisais confiance à la brochure même si j'appréhendais que l'endroit ne soit pas à la hauteur de mon imagination. Et pourtant, j'avais eu tord. Tout d'abord, se fut un choque pour une citadine comme moi de découvrir tous ces environs si inconnus à mes pupilles. Non pas que brutal, mais plutôt agréable et plein d'émerveillement. Je ne vous cache pas l'envie soudaine de sortir mon appareil et de photographier tous les horizons qui s'offraient à moi. Je me sentais bien, respirant l'air pur, le vent qui caressait mon visage... Rien à voir avec Londres, c'était différent et c'est ce que je recherchais ! De nouvelles sensations à découvrir et à vivre surtout. Bref, cet endroit est l'idéal que je cherchais. »

MR HELLSING : « Je vois, je vois... Et en ce qui concerne votre passé? Votre enfance? Adolescence? Vos relations? Une anecdote? »
VOUS : « Comment vous dire... Pour faire simple je n'étais qu'une de ses petites filles de riches : modèles et sages comme des images. J'obéissais à mes parents, je faisais ce qu'il me demandait, bref un vrai petit bijoux.. Et pourtant, on aurait pu me croire heureuse de ce confort, de ces parents aimants et émerveillés par leur petite fille. Ce fut tout le contraire. Je n'étais pas faîte pour ce mode de vie non, quand j'étais encore qu'une enfant je regardais souvent à travers une vitre les autres enfants qui s'amusaient dehors, à se rouler par terre et à tâcher leurs beaux vêtements. Oui cela aurait été impensable pour la petite Calixte mais qu'est ce qu'elle en rêvait... Malheureusement son train train habituel était dévoué à plusieurs activités différentes comme l'apprentissage du piano et du violon, ou encore l'équitation. Cela aurait pu être intéressant ou même développer une certaine passion chez certains, mais ce n'était nullement le cas de la petite fille, non elle se qu'elle voulait, c'était se sentir libre, s'amuser vraiment en faisant des choses dîtes interdites selon ses parents... Des choses inconnues, peut être dangereuse.. mais tellement tentantes. J'étais privée du bonheur qui m'était donné à seulement quelques mètres, malheureusement ça, mes parents ne le comprirent jamais. Je jouais donc le rôle de l'idéale petite fille à papa et à maman qui me collait à la peau et qui faisait leurs bonheurs. Je vécus donc mon enfance sans avoir eu une ou plusieurs expériences inoubliables qui nous marqueraient à jamais. Mais plus je grandissais plus je me remettais en question. Voulais-je, toute ma vie être comme cela ? Ou plutôt avoir à portée de main ce que j'avais tant désirée ? Un choix plutôt difficile car à mon âge je voyais mal décevoir mes parents alors qu'ils admiraient leur fille, peur de leur faire du mal. Mais cela aurait été "bien" pour moi, je pourrai enfin découvrir qui je rêvais d'être il y a déjà quelques années. Le temps passa, encore et cette question me trottait toujours en tête, elle me torturait, je devais prendre un choix. Malheureusement, sur ma lancée, un tragique accident arriva. La mort de mon père. Je n'avais que 15 ans, l'âge où l'on commence à changer, à comprendre qui on est vraiment, l'âge ultime de savoir si l'on peut changer ou pas. Bien évidemment ça m'affecta, mais... cette mort, entraîna subitement mon changement de personnalité. D'un côté, excusez-moi si cela peut vous choquer, mais le décès de mon père m'apporta la volonté et le pouvoir d'avoir accès à ce que je désirais plus que tout depuis mon enfance. Un bien fait oui, même si je ne vous cache pas que je n'ai pas été insensible à sa mort, loin de là. J'étais restée repliée sur moi-même à plaindre le seigneur de m'avoir enlevé cette personne qui était une partie de ma chair et que ça me déchirait.. Cette mort si soudaine. Il fallait que je change d'air oui, que je découvre enfin d'autres endroits... Un autre style de vie. Et c'est à ce moment que je vivais pleinement mon être. Je m'étais trouvée, enfin. Une fille avide d'adrénaline, de sensations fortes et qui voulait vivre ça, toujours et encore plus fort ! J'en avais rêvé et je l'étais enfin devenue. Vint alors les fêtes où l'alcool était le premier mot d'ordre, à danser jusqu'au bout de la nuit... Se sentir planer. Toucher à tout ce qui était nouveau... La cigarette, l'alcool... Puis à l'amour... Ce changement brutal de personnalité me découvrit sous un nouveau jour, épanouie, j'étais devenue une belle jeune femme.. Heureuse. C'est aussi à ce moment que je remarquais que je plaisais à certains appartenant à la gente masculine... Et surtout à un. Un ami d'enfance, Zéphyr Ewart... Je l'aimais d'une amitié tendre, depuis toujours.. Mais les choses évolua quand celui-ci commença à me regarder autrement, à l'obséder même ! Je le fascinais et ce n'était que réciproque, j'en tombais follement amoureuse. Mon premier amour et c'était à mes yeux le dernier ! Zéphyr incarnait tout ce que je cherchais chez un homme, il était si parfait.. Si magnifique.. Il n'était qu'autre que l'homme de ma vie oui, je m'en persuadée au plus profond de moi. On nous enviait aussi, on avait cette image de couple parfait ! Surtout que nos familles respectives n'attendaient que ça, un éventuel union entre nous. C'était parfait à mes yeux, tous me réussissait, j'avais à mes côtés un homme qui m'aimait autant que je l'aimais, puis je me découvris une passion pour la photographie et j'étais douée selon les autres, même encore plus que j'avais un talent idéal pour la photo. Tout passa à une vitesse folle, mon destin était scellée. Mariée à Zéphyr et grande photographe reconnue. Mais malheureusement... Les rêves trop idéals ne se réalisent jamais, non... Une chose, seulement une chose bascula mon bonheur, elle le brisa même ! C'était le départ de Zéphyr... Il voulait partir en Australie. Et malheureusement, je m'en veux encore... Je ne trouvais pas la force de le retenir, de le persuader de m'attendre encore pour partir là-bas. Je laissais donc filer... Et notre histoire pris fin. Je continuais donc mes études d'art dans la photographie, pendant quelques années après le départ de Zéphyr, mais jamais je ne pouvais passer à autre chose. Il était trop indispensable à ma vie pour tourner la page... Je trouvais la force de noyer mon chagrin dans les sensations fortes, faire des choses insolites qui me mettait des immenses poussées d'adrénaline dans le sang, je me sentais légère... Oubliant tout ce qui pouvait me blesser. Je ne souffrais plus, mais je pensais encore malgré tout à cet être si parfait qui avait su me rendre heureuse.. Je vis maintenant ma vie comme je le souhaite, saisissant la moindre occasion pour vivre encore plus fort et rattraper le temps perdu. »