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 « You don't know me, You don't wear my chains » •• Zeckiel

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Zeckiel Nyx Menfield
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MessageSujet: « You don't know me, You don't wear my chains » •• Zeckiel   « You don't know me, You don't wear my chains » •• Zeckiel Icon_minitimeLun 20 Juil - 16:46


    « You don't know me, You don't wear my chains » •• Zeckiel Zeckiel
    (c) LEÏLAN
    Caleb Lane


      Je me nomme Zeckiel Nyx Menfield et je suis âgé(e) de Vingt et un ans. J'ai vu le jour à Perth en Australie, le Neuf février mille neuf cent quatre-vingt huit. Je suis moi et je reste fidèle à moi-même, quant à ma vie sexuelle, bande de vicieux, elle ne regarde que moi, mais si ça vous intéresse tant, elle est active.
      J'aime la vie et tous ses plaisirs et je compte bien en profiter tant que je le peux encore. Certains diraient que j’en fais sûrement trop, que derrière mes airs distants, je suis excessif. La vérité c’est que tout ça n’est qu’un doux bourdonnement qui ne parvient pas à mes oreilles. Je mène ma vie comme je l’entends et les conséquences m’importent peu. Je suis un amoureux de la nuit et de ses secrets, de la musique et de sa force, prenante et enivrante… Mais il n’y a rien que je n’aime plus que ma propre liberté. Celle qui me permet d’aller où bon me semble, sans être certain de revenir.
      Par contre, je déteste la pitié que je peux lire dans vos yeux. Ne me regardez pas comme ça, je ne peux le supporter et je ne chercherai pas à retenir la colère qui se déversera alors dans mes veines. Vous êtes prévenus. Tout le monde doit mourir, qu’importe si je dois partir avant les autres. D’ici là, j’aurais suivi ma propre voix. Mais ne cherchez pas à découvrir ce qui se cache derrière la barrière que j’élève entre moi et le monde extérieur, si elle est là ce n’est pas pour rien, je n’aime pas les gens trop curieux. A vos risques et périls. Une dernière chose… Cessez de croire que je suis faible parce que je suis malade, je hais cette habitude que l’on a de me percevoir ainsi… Méfiez-vous des apparences, ça vous changera.



    MR HELLSING : « Bonjouuuuuuuuuuur ! »
    VOUS : *silence* « Mh ... »
    MR HELLSING : « Alooors ! Nous allons donc pouvoir commencer ! »

    Un quart d'heure suite à la sulfureuse rencontre avec un psychologue loufoque (& sado-maso), arrivent les questions dites sérieuses.

    MR HELLSING : « Qu'est ce qui vous amène donc ici? »
    VOUS : « La chasse aux kangourous. Ça faisait longtemps que je m’étais pas fait un kangourou dans un coin perdu de l’Australie, alors je me suis dit ‘pourquoi pas’. Qu’est ce que ça change ce que je fais là ? Ca vous aidera à me cerner ? Non, vous ne pouvez pas être si naïf. Si ? C’est une illusion touchante. Rien que pour ça, je vais vous dire ce que je fais là. C’est assez simple en fin de compte, je suis même surpris que vous n’ayez pas déjà compris. Nemesis. C’est pour elle que je suis là. Je l’ai laissé seule trop longtemps, je dois reprendre ma place, vous voyez, je ne peux décemment pas la laisser seule ici. Bien sûr, je vous avouerai que j’ai tout de même hésité. Parce que mon père voulait m’enfermer ici moi aussi, mais que je lui ai toujours échappé. Cependant, il a quand même trouvé comment m’attirer dans votre Ranch… Il lui a juste fallut attendre que Nemesis fasse des siennes et elle est alors devenue l’appât idéal. Je n’en suis pas fier, croyez-moi. J’aurais largement préféré continuer à lui prouver qu’il n’avait aucun pouvoir sur ma vie. Après tout, il n’a pas réussi à m’avoir en me menaçant de me couper les vivres, ni en m’appâtant avec des traitements que je ne pouvais pas m’offrir sans son aide. Pour tout vous dire, je préfère mourir avant l’heure plutôt que de venir manger dans sa main. Je mourrai de toute façon alors ça n’en vaut vraiment pas la peine. Jusqu’ici, je me suis très bien débrouillé sans lui. Pour ne pas dire mieux.
    Satisfait ?
    »

    MR HELLSING : « Qu'est ce que vous inspire ce ranch? »
    VOUS : « Honnêtement ? Peu importe, je vais être honnête de toute façon. Ce lieu n’a rien d’exceptionnel. Je parle du Ranch en lui-même bien sûr. Parce que les paysages, eux, ont leur propre valeur que je ne saurais bafouer. Mais votre Ranch, ce n’est qu’un vieux Ranch miteux, ni plus, ni moins. Alors bien sûr, vous vous vanter de pouvoir nous remettre sur le droit chemin dans votre petite bicoque magique. Eh bien, j’avoue que j’ai hâte de voir comment vous pensez vous y prendre. Peut-être que je vais m’amuser un peu au fond, à vous voir vous enliser, pris dans votre propre piège. Personnellement, j’ai déjà travaillé dans des endroits pires que celui-ci, parce que contrairement à ce qu’on peut pensé, je n’ai pas vécu que du vol durant mon errance. Ma réputation est surfaite, si vous voulez mon avis. Mon père a toujours aimé en rajouter des tonnes, surtout quand il s’agit de sa progéniture. Alors que pensez-vous que votre Ranch va m’apporter de plus que mes voyages ? Va-t-il m’aider à vouloir devenir le parfait jeune citoyen actif de notre belle société ? N’y comptez pas trop, vous serez déçu. Je ne vais pas gaspiller mon temps à me ranger dans les bonnes grâces de gens qui m’importent peu.
    Pour en revenir au Ranch en tant que bâtiment… Vous ne faites pas souvent le ménage, si ? Parce que j’ai vu des étables plus propres que ça. Enfin, je suppose que vous espérer qu’on fera tout à votre place. Remarque c’est beau de rêver. Il parait. Bien que ce soit une perte de temps et pour le cas présent, un gros problème d’hygiène. Mais pour ma part, ça ne me dérangera pas d’aller dormir à la belle étoile, surtout si l’extérieur semble plus propre que votre cabane. Autant dire que ce n’est pas l’état des lieux qui me forcera à devenir votre bonne à tout faire. Vous êtes prévenu.
    »

    MR HELLSING : « Je vois, je vois... Et en ce qui concerne votre passé? Votre enfance? Adolescence? Vos relations? Une anecdote? »
    VOUS : « Mon passé ? Qu’allez-vous en faire? Une biographie ? Soit, si cela vous intéresse, je peux vous raconter ma vie. Elle n’a rien d’exceptionnel, une vie parmi tant d’autre sur cette planète. Elle ne vous apportera rien. Je ne me montrerai pas plus accessible, ni plus modelable. Je ne vais pas non plus pleurer sur mon sort. Tout cela n’est pas mon genre. Cependant, si vous voulez que je prenne le temps de parler de moi, que je vous fasse cet honneur, alors vous ne devrez pas m’interrompre. Sinon, je m’arrêterais là et vous n’aurez jamais la suite. »

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MessageSujet: Re: « You don't know me, You don't wear my chains » •• Zeckiel   « You don't know me, You don't wear my chains » •• Zeckiel Icon_minitimeLun 20 Juil - 16:46



    Chapitre o1


    « Certains évènements sont si marquants qu’ils restent gravés dans nos souvenirs comme si ils nous avaient fait grandir si vite, que l’on en ressort à jamais changé. J’avais sept ans, la première fois qu’un tel évènement a marqué ma vie. Aujourd’hui, je ne sais pas vraiment si j’étais trop jeune pour comprendre ou si mon esprit a voulu se protéger en omettant certains détails. Pourtant, je ne m’en souviens que trop bien. Ce jour là, j’ai attendu ma mère pendant des heures. Elle m’avait promis qu’elle viendrait nous chercher à l’heure et je lui en ai voulu. J’étais furieux parce qu’elle m’avait menti, parce que tous les autres enfants étaient déjà rentrés chez eux et que moi je l’attendais encore. Nemesis jouait dans l’herbe un peu plus loin, elle avait l’air si calme à côté de moi. Malgré nos deux ans d’écart, ce jour là, j’avais le sentiment que tout un monde nous séparait, parce que la colère me rongeait alors qu’elle souriait en fredonnant une chanson.
    Derrière la colère, l’inquiétude pointait son nez, mais je n’osais pas affoler ma petite sœur alors je le gardais pour moi, ruminant tout ça, prêt à exploser. Puis le temps s’est arrêté. Une voiture s’est garée devant l’école mais ce n’était pas ma mère. C’était ma tante, j’ai tout de suite reconnu sa voiture. Je me souviens encore de ses yeux rougis, ils avaient immédiatement appelés mes propres larmes. Je savais. Je savais que ma mère était partie et qu’elle ne viendrait plus jamais nous chercher.
    Après ce jour, tout s’est passé très vite, notre vie a été chamboulée, cette vie que l’on avait construite avec notre mère. Elle avait seize ans lorsqu’elle m’a mise au monde et les choses n’avaient vraiment pas été facile pour elle. Tous les efforts qu’elle fournissait chaque jour, pour Nemesis et moi, rendaient cette vie bien plus précieuse qu’il n’y paraissait. Parce qu’elle nous aimait et parce qu’elle avait fait face à ma maladie avec plus de courage que la plupart des gens. Grâce à elle, je ne me suis jamais considéré comme différent ou faible parce que j’étais malade. Elle aimait la vie et c’était assez contagieux. Mais finalement, son espérance de vie n’avait rien à envier à la mienne. Elle m’aurait sûrement dit que c’était une preuve de ma normalité, que n’importe qui pouvait mourir jeune et qu’en me battant, je serais encore debout quand ils disparaîtraient. Et elle aurait eu raison. »



    Le silence planait dans notre chambre, simplement entrecoupé par mes murmures et par le doux rire de Nemesis. J’aimais l’entendre rire, j’avais l’impression que tout était redevenu comme avant. Elle m’observait les yeux brillants de curiosité alors que je lui racontais une histoire de mon cru. J’avais de l’imagination, tout un monde qui grouillait dans ma tête et qui n’attendait qu’un signe, qu’un mot pour se déverser entre mes lèvres. Et elle adorait ça. Chaque soir, lorsque les ténèbres envahissaient la chambre, elle venait toujours me réclamer une histoire. Et j’étais bien incapable de lui dire non. Elle avait besoin de moi, je le sentais avec une force qui me dépassait. Alors, je me sentais responsable de son bonheur. Bien que je me sache incapable de la protéger de tout ce qui pouvait la blesser. Pourtant, elle ne m’en tenait pas rigueur, au contraire, elle s’accrochait fermement à moi. C’est ce qui me rendait si fort, le fait qu’elle n’ait jamais pu penser que j’étais faible à cause de ma maladie. Mes mots semblaient l’apaiser, bien plus que je n’aurais pu l’imaginer, et je les lui offrais, sans aucune retenue.
    Un bruit de pas m’interrompit brutalement. La peur me figeait et je ne pouvais plus ni parler, ni même bouger. Je savais qu’il s’approchait, qu’il était rentré et que son humeur serait dévastatrice. Je fixais la porte avec appréhension et lorsqu’il l’ouvrit enfin, je me levai instinctivement. Ce n’était pas la première fois que je vivais cette scène mais l’habitude ne la rendait pas plus facile à supporter, malheureusement. Depuis le seuil, son regard me transperçait de toute part, j’aurais voulu disparaître à défaut de pouvoir grandir soudainement pour l’affronter à armes égales. Puis, comme à chaque fois, il m’agrippa fermement, tandis que sa haine faisait trembler ses bras. Mon propre père me haïssait et chaque partie de son être semblait me le crier.

      ETHAN . « - Combien de fois je t’ai dit que tu dois être couché quand je rentre ? Hein ? Combien de fois ? »


    Sa voix me glaçait le sang alors que son haleine imprégnée d’alcool me retournait l’estomac. Pourtant, je lui faisais face, mon regard défiant le sien. J’avais peur mais je me refusais de le lui montrer. Surtout pas au moment où il me crachait sa haine à la figure, complètement bourré. Sentant que je luttais pour résister à son emprise, il me secoua violemment. Alors, je serrais les dents pour retenir ma rage, parce qu’elle ne m’aurait attiré que des ennuis. Du moins, plus encore que ceux que j’avais déjà. Depuis que j’avais été forcé d’aller vivre chez mon père, il ne se passait pas un jour sans que je ne rêve de partir. Pourquoi nous avait-on envoyé chez lui ? Il n’avait jamais voulu de nous. Se sentant trop jeune pour gérer tout ça, il avait quitté ma mère. Enfin ça, c’était la version officielle parce qu’en vérité, il aimait bien trop l’alcool et la fête pour faire le moindre effort. Et les années n’avaient pas vraiment arrangé les choses. Oh bien sûr, il donnait l’illusion de s’être posé puisqu’il habitait à présent avec une femme qui avait également un fils, Aydan, d’un an mon aîné. Ce dernier avait d’ailleurs une bien meilleure place que la notre. L’affection que mon père portait à sa mère, faisait de lui un intouchable. Et je le détestais pour ça.

      ETHAN . « - Tu n’as pas le droit à l’erreur, tu m’entends ? Avec tout l’argent que me coûte ton traitement et tes séances de kiné… Je n’arrive pas à croire que ta mère ait osé me laisser un tel poids sur les bras… »

    Ma mère. De quel droit parlait-il d’elle ainsi ? Lui, qui ne méritait même pas de penser à elle, au risque d’entacher sa mémoire. Mais je n’ai pas protesté. Que pouvais-je faire ? J’aurais aimé le délester du poids que j’étais, je ne rêvais que de ça même. Bien sûr, il évoquait encore ma maladie, c’était la meilleure des excuses. Comme si répéter ‘mon fils a la mucoviscidose’, excusait son comportement. Parce que c’était dur à gérer, parce qu’il payait mes soins. Et peut-être qu’auprès des gens, cela rendait son comportement excusable. Néanmoins, un père n’était-il pas censé aimer ses enfants et passer outre ce genre de détail ? Généralement, si. Cependant dans la vie réelle, les généralités n’ont pas leur mot à dire.
    Soudain, il cessa de me secouer et je crus un instant qu’il en avait fini avec moi. Jurant dans sa barbe, il continuait à me fusiller du regard sans que je n’y prête vraiment attention. Mes prunelles étaient attirées ailleurs, en direction de la porte. Aydan me regardait depuis le seuil, ses mains crispées sur l’encadrement en bois. Fronçant les sourcils, je lui adressais un regard plein de haine. Je voulais qu’il parte, qu’il cesse de me regarder ainsi dans mon plus grand moment de faiblesse. Je détestais la compassion que je lisais dans ses yeux. Il ne pouvait pas m’aider et je ne voulais pas de son aide, je ne voulais rien de lui. Pourtant, il restait là à me fixer avec une intensité qui me mettait mal à l’aise. Mais je n’eus pas le temps de protester. Une gifle me frappa de plein fouet, me faisait tomber à la renverse, tandis que mon père s’éloignait d’un pas lourd et titubant. Frottant ma joue, je maudissais ce père qui passait ses nerfs sur moi chaque fois qu’il avait trop bu ; dans ces moments où sa langue se déliait et avouait toutes ses pensées les plus sombres. J’étais si absorbée par la colère qui se déversait en moi que je n’entendis pas ses pas se rapprocher de moi. Sinon, j’aurais réagi bien avant qu’il ne pose sa main sur mon bras.

      AYDAN . « - Je… »
      Il fit mine de m’aider à me relever mais je repoussai son bras d’un geste brusque.
      ZECKIEL . « - Laisse-moi ! Et sors de notre chambre… Casse-toi ! »


    Ce fut à son tour de froncer les sourcils avant de faire volte face dans un geste plein de colère. Mon ton l’avait blessé mais je ne m’en préoccupais pas le moins du monde. Il savait déjà que je ne voulais pas qu’il m’approche. Bien que cela ne l’ait jamais arrêté en réalité. Cela faisait trois ans que nous vivions sous le même toit, assez longtemps donc pour qu’il ait compris mes multiples rejets. Pourtant, il tentait à nouveau à chaque fois que l’occasion se présentait, comme si il espérait que je change un jour d’avis à son sujet. Il pouvait toujours espérer… J’étais plutôt du genre borné et je n’étais donc pas prêt à faire des concessions si facilement.
    Pendant ce temps, Nemesis s’était approchée de moi et elle m’entourait déjà de ses petits bras, mais c’était moi qui la berçait en lui répétait que tout allait bien. Depuis le pas de la porte, Aydan nous observa un instant avant de s’éloigner dans le couloir sombre.


Dernière édition par Zeckiel Nyx Menfield le Lun 20 Juil - 16:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « You don't know me, You don't wear my chains » •• Zeckiel   « You don't know me, You don't wear my chains » •• Zeckiel Icon_minitimeLun 20 Juil - 16:47


Chapitre o2



    « Les années se sont succédées les unes aux autres. Se ressemblant plus ou moins. Plutôt plus que moins d’ailleurs. Mon père n’a jamais été du genre à se remettre en question et je n’ai jamais vraiment cru aux miracles. Je n’ai donc pas été déçu. Nemesis était la seule lumière dans ma vie, la seule qui vaille vraiment la peine. La seule qui pouvait m’approcher surtout. Elle me faisait souvent la remarque mais je n’écoutais pas. En réalité, j’avais la tête ailleurs. Loin très loin de l’endroit où je me trouvais. J’étais inaccessible, distant, froid. Mais ça me plaisait, parce que je résistais de mieux en mieux à mon père et que plus les années passaient, plus mes dix-huit ans devenaient une réalité proche et palpable. J’avais décidé depuis longtemps que ce fameux jour serait celui de ma liberté et je l’attendais avec impatience. Liberté ; que ce mot semblait doux à mes oreilles. Cependant, mes dix-huit ans n’arrivèrent pas sans encombre. Peu de temps avant la date fatidique, mon père s’est aperçu que je compensais l’absence d’argent en commettant divers larcins. J’avoue que je n’avais pas été très malin ce jour là, mais je n’avais plus grand-chose à perdre puisque je comptais prendre le large d’ici peu. J’aurais du me contenter de mes vols habituels, j’avais d’ailleurs longtemps hésité mais je voulais offrir quelque chose de bien à Nemesis. Elle ne savait pas que bientôt, je ne serais plus là et je me sentais déjà coupable de la peine que j’allais lui causer. Mais je suis égoïste et cela ne me retenait pas, alors pour ne pas être le dernier des salauds, je voulais lui offrir un cadeau qui sortait vraiment de l’ordinaire. Pourtant, j’ai merdé, pour la première fois durant toutes ces années. N’allez pas croire que je le regrette car en vérité, ça en valait la peine. La colère de mon père n’était rien à côté de la joie de ma sœur. Son sourire a effacé la douleur qui brûlait encore mon corps. Alors j’en ai oublié les conséquences, le fait que mon père ait découvert mes projets, ses menaces de me couper les vivres, de ne plus payer mon traitement. Comme si j’avais, ne serait-ce qu’une seconde, pensé qu’il financerait ma nouvelle vie. Lui, qui avait déjà bien du mal à accepter de me nourrir lorsque je vivais sous son propre toit. C’est à ce moment là qu’il m’a dit qu’il m’enverrait dans un endroit où on s’occuperait de mon cas, et où m’apprendrait à vivre convenablement en société. En gros, il voulait qu’on m’en fasse baver pour que je finisse un jour par lui obéir, par baisser les yeux et me taire. Il n’a jamais compris qu’un tel endroit n’existait pas, que je ne plierai jamais à ses ordres, à cette vie. Il n’a jamais compris que j’étais enfin libre. Obstiné, il n’a jamais oublié cette idée et quelques années plus tard, lorsqu’il a entendu parler de votre Ranch, il était persuadé d’avoir enfin trouvé la perle rare. Il n’a alors eu plus qu’une seule idée en tête : me retrouver pour m’envoyer là bas. Mais je m’étais déjà envolé. »



    Un rayon de soleil se faufilait entre les rideaux, s’égarant dans ma chambre, comme un signe qui m’appelait à l’extérieur. C’était un jour exceptionnel et même le soleil était au rendez-vous, réchauffant mon corps de ses plus belles promesses. Comme les prémices d’une liberté qui serait bientôt mienne. Je me sentais léger, je n’étais plus prisonnier de ces entraves qui m’avaient étouffées durant toutes ces années. Un sac était posé sur mon lit et je le remplissais avec une joie mesquine qui m’arrachait ce rire étrange que je ne connaissais pas encore. Toutes mes affaires s’éparpillaient autour de moi, en plusieurs tas plus où moins distincts. Ce que je laissais à Nemesis, ce que j’amenais avec moi et… Ce que je laissais par terre et qui finirait là où ils l’auraient décidé. Cela m’importait peu, je ne pouvais pas tout emporté alors je ne prenais que l’essentiel. Le reste, je le laissais derrière moi, ce n’était que de vieux vêtements, des objets sans importance. Loin de m’en préoccuper, je pliais les affaires que je comptais amener afin de les ranger convenablement dans mon sac. J’étais si absorbé par ma tâche que je ne sentis pas sa présence, à croire que c’était une habitude chez moi de ne pas le détecter. Avais-je voulu l’effacer à ce point ?

      AYDAN . « - Où vas-tu ?! »


    Lâchant l’objet que je tenais dans mes mains, un vieil appareil photo qui tomba lourdement sur mon lit, je me retournai vivement vers lui. Son regard m’interrogeait bien plus que ses mots. Il semblait dépassé par ce qu’il découvrait et l’étonnement était encore figé sur son visage. Je compris alors qu’il n’avait jamais envisagé que je partirai un jour, du moins pas de cette façon. Mais au fond, pourquoi s’en souciait-il autant ? Je n’avais pas ma place dans cette famille, et mon départ aurait l’avantage d’alléger leur budget. Du moins, si mon père ne le dépensait pas en boisson entre temps.
    Reprenant mes esprits, je ramassai l’appareil photo afin de le mettre dans mon sac avec le reste de mes affaires. De son côté, Aydan ramassait les tee-shirts qui se trouvaient à ses pieds, ceux que je ne comptais pas amener avec moi. Profitant de sa distraction, je me décidai enfin à lui répondre. Non pas que je lui doive quoi que ce soit mais que ma bonne humeur me rendait plus prompte à faire des concessions.

      ZECKIEL . « - Je pars loin d’ici. »
      Surpris que je daigne enfin lui répondre, il se tourna vers moi, m’observant un instant avant de désigner l’un de mes vêtements abandonnés
      AYDAN . « - Et que compte-tu faire des affaires que tu as éparpillé partout ? »
      ZECKIEL . « - J’ai mis de côté ce que je laisse à Nemesis. Le reste vous n’aurez qu’à le jeter. »
      AYDAN . « - Tu as vraiment l’intention de partir alors ? »


    Un long soupir s’échappa de mes lèvres. Que croyait-il ? Que tout ça n’était qu’une plaisanterie ? Ou espérait-il que je pouvais encore changer d’avis ? Je n’arrivais pas à décrypter ses pensées. Immobile, il m’observait en silence. Son regard posé sur moi me dérangeait mais je ne protestai pas. Au moins n’essayait-il pas de me retenir, je n’en demandais pas vraiment plus. La tranquillité me suffisait amplement, je n’avais aucune envie qu’un nuage vienne assombrir mon humeur.
    Le bruit de la fermeture éclair brisa un instant le silence qui s’était installé dans la pièce. Ni lui, ni moi n’avions cherché à le briser tandis que je finissais de remplir mon sac. A présent, j’étais prêt à partir et j’étais à la fois excité et nerveux à l’idée de tout laisser derrière moi. Je pensais bien sûr à Nemesis, j’avais beaucoup pensé à elle ces derniers temps, parce qu’elle allait me manquer. Mais je ne pouvais négliger tout ce que ma nouvelle vie allait m’apporter. Cette liberté et cette indépendance qui me manquaient tant. Alors bien sûr, j’étais conscient que ça allait être difficile, surtout au début mais j’étais prêt à prendre le risque, dissipant toutes mes appréhensions. Je m’y étais préparé depuis bien trop longtemps pour abandonner au dernier moment. Comme pour confirmer mes pensées, je vérifiai une dernière fois l’argent que j’avais économisé depuis quelques années. Bien sûr, je ne l’avais pas toujours gagné honnêtement mais cela ne me posait pas vraiment de problème de conscience.
    Une fois mes dernières inquiétudes apaisées, j’étais réellement prêt à tout laisser derrière moi. Jetant mon sac sur mes épaules, je traversai enfin ma chambre d’un pas décidé, lorsque la main d’Aydan m’agrippa vivement l’épaule. Agacé, mon regard vrilla le sien tandis que j’essayai de me dégager de son emprise. Cependant, contrairement à ce que je pensais, il ne lâcha pas prise. Ses prunelles étaient animées par un éclat que je ne leur connaissais pas et cela attira mon attention assez longtemps pour que je cesse de me débattre.

      AYDAN . « - Prend ça. »
      Il me tendit un lacet de cuir orné d’un étrange pendentif. Depuis quand me faisait-il des cadeaux ? Il savait pertinemment que je n’accepterais rien venant de lui… Alors, pourquoi ?
      ZECKIEL . « - Je n’en veux pas. »
      J’allai me détourner de lui mais il resserra sa main sur mon épaule. Il n’était apparemment pas décidé à abandonner si rapidement.
      AYDAN . « - Prend-le quand même. C’est un porte bonheur Maori, je l’avais ramené de mon voyage en Nouvelle Zélande. »
      Je ne comprenais pas où il voulait en venir. Je ne voulais pas qu’il me refourgue les grigris dont il s’était lassé. Après tout, il avait effectué ce voyage cinq ans auparavant, il avait eu le temps de s’apercevoir que son collier n’était qu’un piège à touristes.
      ZECKIEL . « - Et alors ? Si tu ne veux plus de tes souvenirs de vacances jette-les, ça ne m’intéresse pas. »
      Il soupira, crispant ses doigts sur le pendentif. Pourtant, lorsque son regard croisa le mien, je ne vis aucune animosité dans ses yeux. Bien au contraire, j’avais le sentiment que ses prunelles essayaient de me délivrer un message que je ne percevais pas.
      AYDAN . « - Tu ne comprends pas. Je l’avais acheté pour toi. Mais je ne te l’ai jamais donné parce que je savais que tu ne l’accepterais pas. Je comptais attendre que tu changes d’avis et qu’un jour tu sois décidé à accepter quelque chose de ma part. Cependant, c’est trop tard maintenant, je sais que si tu pars, tu ne reviendras pas… Alors prend-le maintenant, sinon je le jetterais. »


    Soudain, les mots me manquèrent. Je ne saisissais pas vraiment les raisons d’un tel entêtement. Pourquoi se bornait-il à essayer de m’apprivoiser ? Pourquoi tenait-il à ce point à m’offrir ce collier Maori ? Il savait que je ne me rapprocherais pas de lui pour autant, au contraire puisque je partais loin de cette vie, loin de tout…alors tout cela n’avait aucun sens. Mais je le pris quand même, parce que je n’avais plus aucun argument à lui opposer, parce qu’il m’avait piégé avec sa sincérité et qu’au fond je n’étais pas aussi con que je voulais bien le croire. Il a accueillit ma décision avec un sourire de soulagement tandis que je fourrai le collier dans la poche de mon jean. Ceci fait, je me détournai enfin de lui pour quitter la maison sans aucun regret. Alors que je traversai le couloir, je savais que je ne laissais ici aucun bon souvenir, et que ce lieu qui m’avait emprisonné durant toutes ces années ne pourrait jamais me manquer. Je gravai dans mon esprit chaque détail, chaque couleur, afin de me souvenir à jamais du moment où je laissais enfin tout ça derrière moi.
    En franchissant le seuil, j’eus une dernière pensée pour ma sœur. Elle, je ne la laissais pas derrière moi. Je la retrouverais un jour, j’en étais certain.


Dernière édition par Zeckiel Nyx Menfield le Lun 20 Juil - 16:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « You don't know me, You don't wear my chains » •• Zeckiel   « You don't know me, You don't wear my chains » •• Zeckiel Icon_minitimeLun 20 Juil - 16:47


Chapitre o3




    Citation :
    Nemy,

    Tu dois m’en vouloir à un point que je ne peux même pas imaginer, et je ne t’écris pas cette lettre pour te dire que je suis désolé d’être parti, que je regrette. Parce que c’est sûrement la meilleure décision que j’ai prise de ma vie et je sais que tu en es consciente même si tu ne veux pas l’admettre. Tu sais, tu me manques aussi, Nemy. J’aurais préféré t’amener avec moi mais je veux que tu termines tes études d’abord. Oh, je t’entends crier d’ici que je ne suis qu’un connard égoïste, et tu as raison. Je n’ai pensé qu’à moi en partant ainsi, seul, du jour au lendemain et je ne suis pas fier de t’avoir abandonné, crois-moi. Mais je ne pouvais plus rester là bas et j’espère qu’un jour, tu comprendras ma décision. En attendant, saches que je serais toujours là pour toi, où que je sois. Et quoi qu’il arrive, je ne veux pas que tu t’inquiètes pour moi, pour mon traitement. Je continue à le prendre même si je dois parfois faire l'impasse sur un partie de ce dernier. Ne t’avises pas de me faire des remarques à ce sujet d’ailleurs, tu sais bien que je n’aime pas qu’on se mêle de la façon dont je mène ma vie. Alors ne dis rien même si tu n’en penses pas moins. Pense plutôt aux paysages que je découvre, à toutes ces nouvelles cultures qui m’ouvrent leurs portes. Bien sûr, je ne te mentirais pas sur le fait que mes voyages sont loin d’être des vacances en première classe mais ce n’est pas vraiment ce que je cherche de toute façon. Je vois tellement de choses dans la rue, en me mélangeant au peuple. Tu vas sûrement trouver ça bizarre, mais j’aime cette vie. Vivre au jour le jour, sans savoir de quoi sera fait demain, ni même où je dormirai ce soir. Je donne des coups de main pour des petits boulots, le tout pour quelques pièces. Je ne te mentirais pas en te disant que je suis devenu honnête au point de ne plus rien voler. Sans être cleptomane, je me suis habitué à cette façon de me remplir les poches. Après tout, ça m’aide bien à payer mon traitement, même si il n’est pas aussi complet que celui que je suivais en Australie. Mais honnêtement, traitement ou pas, j’agirai de la même façon, on ne se refait pas.

    Assez parler de moi. Donne-moi de tes nouvelles et n’omets aucun détails que je suis puisse jouer les grands frères étouffants à distance. Plus sérieusement, j’espère que tu vas bien et qu’il ne te mène pas la vie dure, sinon tu n’as qu’un mot à dire et je reviendrais. Je ne veux pas que tu prennes ma place, qu’il passe ses nerfs sur toi. Promet-moi que tu me diras la vérité. Promet-le moi sinon je reviendrai pour vérifier de mes propres yeux. Parce que malgré tout ce que tu peux penser, je ne t’oublie pas. J’en suis bien incapable, même si je le désirais. Je peux faire abstraction du reste du monde, et je l’ai déjà fait, mais toi, tu ne feras jamais partie du reste du monde.

    Prend soin de toi.

    Zeckiel.





    «
    Je suis certain que cette période de ma vie restera, à jamais, la plus belle. Toutes ces terres que j’ai parcourues, tout ce que j’ai pu y découvrir… J’en garde précieusement le souvenir, bien caché en moi. Pourtant, tout n’a pas toujours été facile, mais ces épreuves là m’ont rendu plus fort. Contrairement à la haine pure que me vouait mon père, je n’avais aucune difficulté à les accepter, à les comprendre, avant de les surmonter. Cependant, rien n’est fait pour durer et le nouvel équilibre que je m’étais créé, a lui aussi basculé. J’avais fini par m’habituer à mon style de vie, à l’adopter définitivement. Peut-être est-ce justement pour ça que tout s’est arrêté soudainement. Pourtant, j’aurais pu continuer, ne pas accepter de tout abandonner de cette façon. Et je vous avouerai que j’ai hésité. J’ai hésité entre son bien être et le mien. Et je n’en ai pas honte. Je lui avais dit que je serais là pour elle mais lorsque le moment est venu, cette promesse m’a paru terriblement réelle… J’avais tout quitté une fois, mais ça avait été si évident, si naturel. Cette fois ci, je devais laisser derrière moi, un univers qui me plaisait, que j’avais choisi et dans lequel je me sentais chez moi… Enfin libre.
    Ce jour là, j’avais appelé Nemesis pour avoir de ses nouvelles. Chose que je faisais assez régulièrement depuis que je l’avais laissé derrière moi. Mais lorsqu’elle a décroché, elle pleurait. Mon père avait encore fait des siennes. Il avait trouvé le moyen de nous piéger tous les deux. La haine s’est immédiatement déversée dans mes veines, comme le plus puissant des poisons. Je savais pertinemment que j’avais eu tord de le sous-estimer, de croire qu’il me laisserait en paix. A cet instant, j’aurais tout donné pour ne pas céder, pour le laisser pourrir dans sa haine. La satisfaction qu’il allait ressentir en sachant que son plan avait fonctionné me dégoûtait profondément. Mais si il y a une personne que j’étais incapable de sacrifier pour atteindre ce but, c’était bien Nemesis. Je me sentais responsable d’elle depuis tant d’années… Je pouvais déjà sentir le piège se refermer sur moi alors que je me préparais à nouveau à partir. Sauf que pour une fois, l’excitation du départ, qu’engendrait la découverte d’un nouvel horizon, était absente. Cette fois, je rentrais chez moi, en Australie et pourtant, je ne m’étais jamais senti à ce point déraciné… »






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      Eh ben moi c'est C… nan en fait, j’vous laisse chercher (a), plus connu sous le pseudo de Leïlan. Je suis en réalité âgé de Vingt ans. Au passage, je voudrais comme rang : •• Libre à en mourir
      Code:
      <center> •• Libre à en mourir </center>
      . Ah, et puis, oui, j'ai bien lu le règlement !



Dernière édition par Zeckiel Nyx Menfield le Dim 26 Juil - 12:25, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: « You don't know me, You don't wear my chains » •• Zeckiel   « You don't know me, You don't wear my chains » •• Zeckiel Icon_minitimeLun 20 Juil - 17:44

    LOVETTE ♥️

    Je te valide, bien évidemment. Han j'aime ton histoire, trop touchante. Sad*
    Même si c'est très long Evil or Very Mad
    Y a pas beaucoup de fautes °° ♥️
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MessageSujet: Re: « You don't know me, You don't wear my chains » •• Zeckiel   « You don't know me, You don't wear my chains » •• Zeckiel Icon_minitimeLun 20 Juil - 17:55


    THANKS CHOU ♥️

    Huhu, merci pour l'histoire *.*
    Oui désolée, j'ai essayé pourtant, mais rien à faire, je sais pas raccourcir ;___;
    Hanwai, j'suis incapable de voir mes fautes xD
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MessageSujet: Re: « You don't know me, You don't wear my chains » •• Zeckiel   « You don't know me, You don't wear my chains » •• Zeckiel Icon_minitime

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